ArticleL133-6 du Code de commerce - Les actions pour avaries, pertes ou retards, auxquelles peut donner lieu contre le voiturier le contrat de transport, sont prescrites dans le délai d'un an, sans préjudice des cas de fraude ou d'infidélité. Toutes les autres actions auxquelles ce contrat peut donner lieu, tant contre
En cas de refus des objets transportĂ©s ou prĂ©sentĂ©s pour ĂȘtre transportĂ©s, ou de contestation de quelque nature qu'elle soit, sur la formation ou l'exĂ©cution du contrat de transport, ou Ă  raison d'un incident survenu au cours mĂȘme et Ă  l'occasion du transport, l'Ă©tat des objets transportĂ©s ou prĂ©sentĂ©s pour ĂȘtre transportĂ©s et, en tant que de besoin, leur conditionnement, leur poids, leur nature, etc., sont vĂ©rifiĂ©s et constatĂ©s par un ou plusieurs experts nommĂ©s par le prĂ©sident du tribunal de commerce ou, Ă  dĂ©faut, par le prĂ©sident du tribunal judiciaire et par ordonnance rendue sur requĂȘte. Le requĂ©rant est tenu, sous sa responsabilitĂ©, d'appeler Ă  cette expertise, mĂȘme par simple lettre recommandĂ©e ou par tĂ©lĂ©gramme, toutes parties susceptibles d'ĂȘtre mises en cause, notamment l'expĂ©diteur, le destinataire, le voiturier et le commissionnaire, et les experts doivent prĂȘter serment, sans formalitĂ© d'audience, devant le juge qui les a commis ou devant le juge du tribunal judiciaire oĂč ils procĂšdent. Toutefois, en cas d'urgence, le juge saisi de la requĂȘte peut dispenser de l'accomplissement de tout ou partie des formalitĂ©s prĂ©vues au prĂ©sent alinĂ©a. Mention est faite de cette dispense dans l'ordonnance. Le dĂ©pĂŽt ou sĂ©questre des objets en litige, et ensuite leur transport dans un dĂ©pĂŽt public, peut ĂȘtre ordonnĂ©. La vente peut en ĂȘtre ordonnĂ©e jusqu'Ă  concurrence des frais de voiture ou autres dĂ©jĂ  faits. Le juge attribue le produit de la vente Ă  celle des parties qui a fait l'avance desdits Ă  l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
\n\n\n article l 133 6 du code de commerce

ArticleL133-6 du Code de l'urbanisme : consulter gratuitement tous les Articles du Code de l'urbanisme. Le Code de l'urbanisme regroupe les lois relatives au droit de l'urbanisme français. Gratuit : Retrouvez l'intégralité du Code de l'urbanisme ci-dessous : Article L133-6. Entrée en vigueur 2016-01-01 . Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les

Code de la sĂ©curitĂ© socialeChronoLĂ©gi Article L640-1 - Code de la sĂ©curitĂ© sociale »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 14 juin 2018 Naviguer dans le sommaire du code Sont affiliĂ©es aux rĂ©gimes d'assurance vieillesse et invaliditĂ©-dĂ©cĂšs des professions libĂ©rales les personnes exerçant l'une des professions suivantes 1° mĂ©decin, Ă©tudiant en mĂ©decine mentionnĂ© au 4° de l'article L. 646-1, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, auxiliaire mĂ©dical, psychothĂ©rapeute, psychologue, ergothĂ©rapeute, ostĂ©opathe, chiropracteur, diĂ©tĂ©ticien ; 2° notaire, huissier de justice, personne ayant la qualitĂ© de commissaire-priseur judiciaire ou habilitĂ© Ă  diriger les ventes dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 321-4 du code de commerce, syndic ou administrateur et liquidateur judiciaire, agréé, greffier, expert devant les tribunaux, expert automobile, personne bĂ©nĂ©ficiaire de l'agrĂ©ment prĂ©vu par l'article L. 472-1 du code de l'action sociale et des familles, courtier en valeurs, arbitre devant le tribunal de commerce, expert-comptable, agent gĂ©nĂ©ral d'assurances ; 3° Architecte, architecte d'intĂ©rieur, Ă©conomiste de la construction, gĂ©omĂštre, ingĂ©nieur-conseil, maĂźtre d'Ɠuvre ; 4° Artiste non mentionnĂ© Ă  l'article L. 382-1, guide confĂ©rencier ; 5° VĂ©tĂ©rinaire ; 6° Moniteur de ski titulaire d'un brevet d'Etat ou d'une autorisation d'exercer mettant en Ɠuvre son activitĂ© dans le cadre d'une association ou d'un syndicat professionnel, quel que soit le public auquel il s'adresse ; 7° Guide de haute montagne ; 8° Accompagnateur de moyenne termes de l'article 50 X de la loi n° 2016-1827 du 23 dĂ©cembre 2016, les dispositions du prĂ©sent article s'appliquent aux travailleurs indĂ©pendants crĂ©ant leur activitĂ© 1° A compter d'une date fixĂ©e par dĂ©cret, et au plus tard le 1er janvier 2018, pour ceux qui relĂšvent de l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ;2° A compter d'une date fixĂ©e par dĂ©cret, et au plus tard le 1er janvier 2019, pour ceux ne relevant pas du mĂȘme article L. 133-6-8.
lacour d'appel a violé l'article L. 511-43 du code de commerce ; 2°/ qu'est un porteur de mauvaise foi l'établissement bancaire qui, connaissant le redressement judiciaire de son client depuis le 25 mai 2011 et l'état de cessation des paiements qui remonte au 1er octobre 2010, décide néanmoins, le 6 juin 2011, d'escompter des lettres de change, ayant nécessairement
Article L133-6-3 abrogé Version en vigueur du 01 janvier 2008 au 01 janvier 2017Abrogé par LOI n° 2016-1827 du 23 décembre 2016 - art. 16 VCréation Ordonnance n°2005-1529 du 8 décembre 2005 - art. 1 JORF 9 décembre 2005 en vigueur le 1er janvier 2007Le régime social des indépendants délÚgue aux organismes mentionnés aux articles L. 213-1 et L. 752-4, qui les exercent pour son compte et sous son appellation, les fonctions suivantes 1° Le calcul et l'encaissement des cotisations et contributions sociales mentionnées à l'article L. 133-6 dont sont redevables les personnes exerçant les professions artisanales, industrielles et commerciales. Les organismes mentionnés aux articles L. 213-1 et L. 752-4 transmettent le montant des cotisations et contributions sociales encaissées à l'organisme mentionné à l'article L. 225-1, qui transfÚre à la Caisse nationale du régime social des indépendants le produit des cotisations lui revenant ; 2° La participation à l'accueil et à l'information des personnes exerçant les professions artisanales, industrielles et commerciales, dans le cadre d'une convention type signée avec les caisses de base du régime social des indépendants.
3 Les agents des caisses de mutualitĂ© sociale agricole mentionnĂ©s Ă  l'article L. 724-7 du code rural et de la pĂȘche maritime. A cet effet, ils agissent, chacun pour ce qui le concerne, conformĂ©ment aux rĂšgles de recherche et de constatation des infractions dĂ©terminĂ©es par les dispositions du code rural et de la pĂȘche maritime, du code de la sĂ©curitĂ© sociale et du
Imprimer DĂ©finition de l'activitĂ© Transport routier de marchandises Ă  titre onĂ©reux pour le compte d'autrui au moyen de vĂ©hicules motorisĂ©s dont le poids total autorisĂ© en charge est infĂ©rieur Ă  3,5 tonnes y compris vĂ©hicules de moins de 4 roues scooter, moto, mobylette, triporteur.... Nature de l'activitĂ© CFE compĂ©tent Jusqu'au 31 dĂ©cembre 2022 Chambre de commerce et d'industrie A partir du 1er janvier 2023 Guichet unique obligatoire INPI A noter Dans le cadre de la mise en place de la rĂ©forme du guichet unique dĂ©cret 2020-946 du 30 juillet 2020 il est dĂ©sormais possible de rĂ©aliser toutes les dĂ©marches de crĂ©ation de l’entreprise au lien suivant. Le CFE compĂ©tent laisse place au guichet unique durant une pĂ©riode transitoire depuis le 1er avril 2021, jusqu’au 1er janvier 2023. La rĂ©forme vise Ă  simplifier le traitement des dossiers en assignant un interlocuteur unique aux crĂ©ateurs d’entreprise qui servira d’intermĂ©diaire avec tous les organismes impliquĂ©s. Contexte Les Ă©lĂ©ments ci-dessous sont donnĂ©s Ă  titre d'information. MalgrĂ© le soin apportĂ© Ă  leur rĂ©daction et Ă  leur actualisation, les informations indiquĂ©es dans cette fiche ne peuvent en aucune maniĂšre engager la responsabilitĂ© de Bpifrance CrĂ©ation. Pour finaliser vos dĂ©marches, rapprochez-vous des autoritĂ©s compĂ©tentes. Tout ouvrir Les conditions d'installation Obligation de dĂ©signer un gestionnaire de transport L'entreprise qui souhaite exercer une activitĂ© de dĂ©mĂ©nagement doit dĂ©signer un gestionnaire de transport, qui doit ĂȘtre une personne physique rĂ©sidant dans l'Union europĂ©enne. La dĂ©signation du gestionnaire de transport s'effectue au moyen d'un formulaire CERFA selon le cas CERFA n° 16092, n° 16093 ou n° 16094 adressĂ© lors de la demande d’autorisation d’exercer la profession voir Les dĂ©marches Ă©tape par Ă©tape » - Demander l'autorisation d'exercer la profession de transporteur routier de marchandises ». Ce gestionnaire doit diriger de façon effective et permanente ses activitĂ©s de transport et les missions du gestionnaire de transport sont notamment les suivantes - la gestion de l'entretien des vĂ©hicules affectĂ©s Ă  l'activitĂ© de transport de l'entreprise, - la vĂ©rification des contrats et des documents de transport, - la comptabilitĂ© de base, - l'affectation des chargements ou des services aux conducteurs et aux vĂ©hicules, - la vĂ©rification des procĂ©dures en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. Le gestionnaire de transport doit justifier d'un lien rĂ©el avec l'entreprise, il peut ĂȘtre - dirigeant, propriĂ©taire ou actionnaire de cette entreprise ; s'il n'est pas salariĂ© de l'entreprise, il doit exercer cette fonction Ă  titre onĂ©reux et avoir statutairement le pouvoir d'engager l'entreprise ou avoir reçu une dĂ©lĂ©gation Ă  cet effet, - salariĂ©, s'il dĂ©tient, de par son contrat de travail, les autorisations de pouvoir et de signature qui y sont affĂ©rentes, - ou, dans une entreprise individuelle, le chef d'entreprise lui-mĂȘme. Pour pouvoir se voir reconnaĂźtre la qualitĂ© de gestionnaire de transport, la personne physique doit donc - DĂ©tenir la capacitĂ© professionnelle, - Assurer des missions de responsabilitĂ©, - DĂ©tenir des dĂ©lĂ©gations de pouvoirs et de signature, - Avoir un lien rĂ©el avec l’entreprise, - Être rĂ©munĂ©rĂ©e, - Ne pas cumuler les noter si l'entreprise a un caractĂšre familial et qu'elle utilise au maximum 5 vĂ©hicules, les fonctions de gestionnaire de transport peuvent Ă©galement ĂȘtre assurĂ©es, y compris Ă  temps partiel, par le conjoint du chef d'entreprise, par son partenaire pacsĂ© ou par une personne possĂ©dant un lien de parentĂ© direct avec lui. Cette possibilitĂ© est Ă©tendue aux EURL, aux SARL dont les associĂ©s ont un lien de parentĂ© direct avec le chef d'entreprise et aux la fiche n°7 de la circulaire du 2 mai 2013 modifiant la circulaire du 4 mai 2012 relative Ă  l'accĂšs Ă  la profession de transporteur routier et Ă  l'accĂšs au marchĂ© du transport routier Le gestionnaire de transport est mentionnĂ© au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport. Dans le cas d'un groupe d'entreprises, une personne physique, salariĂ©e ou dirigeant d'une entreprise du groupe, peut ĂȘtre nommĂ©e gestionnaire de transport d'une ou plusieurs entreprises du groupe. Si l'entreprise ne dispose pas en son sein d'un gestionnaire de transport, elle peut dĂ©signer une personne physique qu'elle habilite par contrat Ă  exercer, pour son compte, les tĂąches de gestionnaire de transport. Ce contrat doit notamment prĂ©ciser les responsabilitĂ©s assumĂ©es par la personne dĂ»ment dĂ©signĂ©e, dans l'intĂ©rĂȘt de l'entreprise cocontractante et en toute indĂ©pendance Ă  l'Ă©gard de toute entitĂ© pour laquelle cette entreprise exĂ©cute des transports. Le contrat est joint au formulaire Cerfa prĂ©citĂ©. En outre, le gestionnaire de transport doit respecter les conditions de rĂ©sidence, de capacitĂ© professionnelle et d'honorabilitĂ© voir les rubriques ci-dessous. Articles R3211-43 Ă  R3211-45 du code des transports et article 2 de l'arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 CapacitĂ© professionnelle du gestionnaire de transport Le gestionnaire de transport doit ĂȘtre titulaire d'une attestation de capacitĂ© professionnelle en transport routier lĂ©ger de marchandises. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet de rĂ©gion aux personnes qui justifient - soit avoir rĂ©ussi un examen Ă©crit obligatoire portant sur un rĂ©fĂ©rentiel de connaissances dĂ©fini par le ministre chargĂ© des transports, selon la liste de matiĂšres figurant en annexe 1 du rĂšglement CE n° 1071/2009 du 21 octobre 2009 ; - soit ĂȘtre titulaires du baccalaurĂ©at professionnel . "Exploitation des transports", . ou "Transport". Condition de rĂ©sidence du gestionnaire de transport Limitation d'activitĂ© du gestionnaire de transport L’entreprise qui ne dispose pas en son sein de gestionnaire de transport peut dĂ©signer une personne physique qu’elle habilite, par contrat, Ă  exercer pour son compte les tĂąches qui incombent au gestionnaire de transport. Cette facultĂ© ne concerne pas le cas des groupes d’entreprises de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises. La personne dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport au sein d'une entreprise de transport - ne peut pas simultanĂ©ment ĂȘtre dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport en qualitĂ© de prestataire extĂ©rieur dans une autre entreprise de transport, - ne peut pas ĂȘtre gestionnaire salariĂ© Ă  temps partiel dans une entreprise de transport routier et agent salariĂ© dans une autre entreprise. La personne dĂ©signĂ©e gestionnaire de transport en qualitĂ© de prestataire extĂ©rieur Ă  l'entreprise sous contrat de prestation de services avec elle peut diriger au maximum les activitĂ©s de transport - soit de 2 entreprises de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises, - soit d'une entreprise de transport public routier de marchandises, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises et d'une entreprise de transport public routier de personnes, dĂšs lors qu'elle possĂšde Ă©galement l'attestation de capacitĂ© professionnelle affĂ©rente au transport public routier de personnes. Dans ces deux hypothĂšses, le nombre cumulĂ© de vĂ©hicules motorisĂ©s des deux entreprises et pouvant ĂȘtre gĂ©rĂ© par le gestionnaire de transport est limitĂ© Ă  20. Articles R 3211-45 et R3211-46 du code des transports, circulaire du 4 mai 2012 relative Ă  l’accĂšs Ă  la profession de transporteur routier et Ă  l’accĂšs au marchĂ© du transport routier Conditions d'honorabilitĂ© Il doit ĂȘtre satisfait Ă  l'exigence d'honorabilitĂ© professionnelle par chacune des personnes suivantes - l'entreprise, personne morale, - le gestionnaire de transport. Et, notamment, selon la forme juridique de l'entreprise - le commerçant, chef d'entreprise individuelle, - les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e, - les associĂ©s et les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s en nom collectif SNC, - le prĂ©sident du conseil d'administration, les membres du directoire et les directeurs gĂ©nĂ©raux des sociĂ©tĂ©s anonymes, - le prĂ©sident et les dirigeants des sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es. Ces personnes ne doivent pas avoir fait l'objet de condamnations telles que - interdictions d'exercer une profession commerciale ou industrielle, - infractions dĂ©lictuelles concernant notamment la sĂ©curitĂ© routiĂšre, les temps de conduite et de repos des conducteurs ou l'exercice de l'activitĂ© sans autorisation. Les personnes physiques qui ne rĂ©sident pas en France ou qui rĂ©sident en France depuis moins de 5 ans doivent prouver qu'elles satisfont dans leur Ă©tat de rĂ©sidence Ă  la condition d'honorabilitĂ© R3211-24 Ă  R3211-31 du code des transports Conditions financiĂšres L'entreprise doit disposer de capitaux propres et de rĂ©serves d'un montant au moins Ă©gal Ă  - 1 800 € pour le 1er vĂ©hicule, - 900 € pour chaque vĂ©hicule noter pour les entreprises Ă©tablies en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique ou Ă  La RĂ©union, ce montant est fixĂ© Ă  600 € par vĂ©hicule suivant pour les vĂ©hicules n'excĂ©dant pas un poids maximum autorisĂ© de 3,5 tonnes. A dĂ©faut de capitaux et de rĂ©serves suffisants, l'entreprise peut prĂ©senter des garanties accordĂ©es par un ou plusieurs organismes financiers se portant caution de l'entreprise pour les montants indiquĂ©s ci-dessus. Toutefois, ces garanties ne peuvent pas excĂ©der la moitiĂ© de la capacitĂ© financiĂšre le montant de capitaux et de rĂ©serves correspond au montant total des capitaux propres de l'entreprise, dĂ©duction faite des montants du capital souscrit non appelĂ© et du capital souscrit appelĂ© non versĂ©. Articles R3511-6, R3211-7, R3211-32 Ă  R3211-35 du code des transports et article 4 de l'arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 2012 Conditions d'Ă©tablissement Une entreprise qui souhaite exercer cette activitĂ© doit disposer d'un Ă©tablissement. Cette exigence d'Ă©tablissement est satisfaite quand l'entreprise - dispose en France du siĂšge de l'entreprise ou pour une entreprise Ă©trangĂšre, de son Ă©tablissement principal, - dispose de locaux oĂč sont conservĂ©s ses principaux documents d'entreprise, les documents se rapportant Ă  l'activitĂ© de transport et l'original de la licence de transport, - dispose d'un ou de plusieurs vĂ©hicules immatriculĂ©s, dĂ©tenus en pleine propriĂ©tĂ©, en location-vente, en location, en crĂ©dit-bail. Cette obligation peut ĂȘtre satisfaite aprĂšs obtention de l'autorisation d'exercer la profession de transporteur, de dĂ©mĂ©nageur et de loueur de vĂ©hicules industriels avec conducteur, - dirige effectivement et en permanence les activitĂ©s relatives Ă  ces vĂ©hicules au moyen d'Ă©quipements administratifs adaptĂ©s et d'installations techniques appropriĂ©es. L’exigence d’établissement d’une entreprise de transport routier, de dĂ©mĂ©nagement ou de location de vĂ©hicules industriels avec conducteur destinĂ©s au transport de marchandises est satisfaite lorsque l’entreprise - dispose en France d'un Ă©tablissement rĂ©fĂ©rencĂ© dans la nomenclature d'activitĂ©s française code NAF de l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques INSEE et constituant le siĂšge de l'entreprise ou, pour une entreprise Ă©trangĂšre, son Ă©tablissement principal, - dispose en France, le cas Ă©chĂ©ant hors de son siĂšge ou de son Ă©tablissement principal, de locaux, Ă©galement rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la nomenclature d'activitĂ©s française de l'INSEE, dans lesquels l'entreprise conserve ses principaux documents d'entreprise en application des articles R. 3113-20 et R. 3211-21 du code des transports. Articles 3 et 5 du rĂšglement CE n°1071/2009 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 21 octobre 2009, articles R3211-19 Ă  R32116-23 du code des transports et arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2011 modifiĂ© par l’arrĂȘtĂ© du 22 octobre 2020. Les dĂ©marches Ă©tapes par Ă©tapes Le cas Ă©chĂ©ant, enregistrer les statuts de la sociĂ©tĂ© L'enregistrement des actes de crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s a Ă©tĂ© supprimĂ© en 2015. Toutefois, les statuts de la sociĂ©tĂ©, une fois datĂ©s et signĂ©s, doivent obligatoirement ĂȘtre enregistrĂ©s auprĂšs du service des impĂŽts des entreprises SIE lorsque - les statuts ont Ă©tĂ© Ă©tablis par un acte notariĂ©, un acte d’huissier ou une dĂ©cision de justice ; - les statuts comportent un apport d’immeuble, de parts ou d’actions. A noter si vous prenez la dĂ©cision de passer par le guichet unique, le SIE sera directement informĂ© sans que vous ayez besoin de leur transmettre des documents complĂ©mentaires. Pour en savoir plus Demander une attestation de capacitĂ© professionnelle Le gestionnaire de transport doit demander une attestation de capacitĂ© professionnelle voir ci-dessus la rubrique "Conditions d'installation - CapacitĂ© professionnelle" Ă  la direction rĂ©gionale de l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement DREAL, Ă  la DRIEAT en Ile-de-France, ou Ă  la DEAL en Outre-mer. La capacitĂ© professionnelle pour les vĂ©hicules de plus de 3,5 tonnes est validĂ©e d'une des 3 façons suivantes - Par un examen Ă©crit - Par les diplĂŽmes - Par l'expĂ©rience professionnelle de direction dans une entreprise de transport routier pendant 10 ans prĂ©cĂ©dant le 4 dĂ©cembre 2009. A noter Pour le transport lĂ©ger de marchandises moins de 3,5 tonnes, un stage de formation permet d'obtenir la capacitĂ© d'exercice. L'expĂ©rience professionnelle exigĂ©e est de 2 ans. Demander l'autorisation d'exercer la profession de transporteur routier de marchandises A noter l'entreprise doit Ă©tablir une dĂ©claration de capacitĂ© financiĂšre Ă  l'aide de la fiche de calcul insĂ©rĂ©e dans ce formulaire cerfa. Cette fiche de calcul devra ĂȘtre signĂ©e par le reprĂ©sentant lĂ©gal de l'entreprise. Le prĂ©fet dispose d'un dĂ©lai de 3 mois, Ă©ventuellement prorogeable d'un mois si le dossier prĂ©sentĂ© est incomplet, pour se prononcer sur cette demande. AprĂšs instruction du dossier, et si celui-ci est recevable, le prĂ©fet dĂ©livre une attestation permettant Ă  l'entreprise d'effectuer les formalitĂ©s de dĂ©claration d'entreprise auprĂšs du CFE. L'autorisation dĂ©finitive sera dĂ©livrĂ©e une fois ces formalitĂ©s effectuĂ©es, sur prĂ©sentation de l'extrait du Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s. L'activitĂ© ne pourra dĂ©buter qu'Ă  compter de l'obtention de cette autorisation. A noter Les entreprises ayant obtenues cette autorisation sont inscrites au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport par route et l'inscription Ă  ce registre donne lieu Ă  la dĂ©livrance d'une licence de transport intĂ©rieur en cas d'utilisation de vĂ©hicules de moins de 3,5 tonnes ou circulant sous couvert d'un certificat WW DPTC ou d'une licence communautaire en cas d'utilisation de vĂ©hicules de plus de 3,5 tonnes. Ces licences sont dĂ©livrĂ©es pour une durĂ©e maximale de 10 ans renouvelable et ne peuvent faire l'objet d'un transfert Ă  un tiers. Elles sont accompagnĂ©es d'autant de copies conformes numĂ©rotĂ©es que l'entreprise dispose de vĂ©hicules. Articles R3211-7 Ă  R3211-12 du code des transports et article 2 de l'arrĂȘtĂ© du 3 fĂ©vrier 2012 ProcĂ©der aux formalitĂ©s de dĂ©claration d'entreprise Quelques aspects de la rĂ©glementation de l'activitĂ© Obligation de conserver Ă  bord de chaque vĂ©hicule certains documents et notamment - une copie conforme de la licence de transport intĂ©rieur la licence doit ĂȘtre conservĂ©e au sein de l'entreprise, - la lettre de voiture nationale ou internationale, qui doit ensuite ĂȘtre conservĂ©e pendant deux ans par l’entreprise, - le cas Ă©chĂ©ant, le document justificatif de la location du vĂ©hicule avec ou sans conducteur, - en cas de cabotage, la lettre de voiture internationale relative au transport international prĂ©alable auquel est subordonnĂ©e l'activitĂ© de cabotage et les lettres de voiture relatives Ă  chaque opĂ©ration de cabotage rĂ©alisĂ©e. Article R3411-13 du code des transports, article 6 de l'arrĂȘtĂ© du 16 novembre 1999 et articles 4 et 5 de l'arrĂȘtĂ© du 9 novembre 1999 Contrat de transport Tout contrat de transport public de marchandises doit comporter des clauses particuliĂšres, telles que Obligation d'informer les clients de la quantitĂ© de gaz Ă  effet de serre Ă©mise pour rĂ©aliser la prestation Il est obligatoire d'informer les clients sur les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre gĂ©nĂ©rĂ©es par leurs L1431-3 du code des transports Pour en savoir plus, consulter le guide mĂ©thodologique "Information COÂČ des prestations de transport" disponible sur le site de l'ADEME Obligations Le transporteur est garant de la perte des objets transportĂ©s, sauf cas de force majeure, ainsi que des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose ou de la force L133-1 du code de commerce Conditions relatives Ă  la sous-traitance Les transporteurs routiers peuvent recourir Ă  la sous-traitance s'ils ont la qualitĂ© de commissionnaire de transport. Pour en savoir plus, consulter la fiche "commissionnaire de transport". Toutefois, les entreprises de transport peuvent recourir Ă  la sous-traitance sans ĂȘtre inscrites au Registre des commissionnaires de transport, Ă  condition que le montant des opĂ©rations sous-traitĂ©es ne dĂ©passe pas 15% du chiffre d'affaires annuel de l'activitĂ© de transport routier de marchandises de l'entreprise. L'entreprise doit enregistrer dans l'ordre chronologique et, s'il y a lieu, par Ă©tablissement secondaire, chacune des opĂ©rations de transport confiĂ©es Ă  des sous-traitants. Voir le contrat type applicable aux transports publics routiers de marchandises exĂ©cutĂ©s par des sous-traitants .Articles L3224-1 et R3224-1 du code des transports et arrĂȘtĂ© du 19 novembre 1999 Respecter le code de la route, notamment en matiĂšre de vitesse, de poids et dimensions, d'interdiction de circulation, de transports exceptionnels et de visites techniques. Respecter la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©tachement du transporteur routier Depuis l'entrĂ©e en vigueur le 2 fĂ©vrier 2022 de la directive 2020/1057 "Lex Specialis" du Parlement europĂ©en et du conseil de l'Union europĂ©enne, des modalitĂ©s d’application spĂ©cifiques s'appliquent dans le cadre du dĂ©tachement des conducteurs routiers effectuant des prestations de services internationales de transport. En vertu de l'article 1er de la directive, ces rĂšgles s'appliquent aux conducteurs employĂ©s par des entreprises Ă©tablies dans un Etat membre prenant la mesure transnationale visĂ©e Ă  l'art. 1er §3 point a de la directive 96/71/CE. Pour en savoir plus sur les formalitĂ©s dĂ©claratives Respecter les normes de sĂ©curitĂ© et d'accessibilitĂ©. Si les locaux sont ouverts au public, les obligations relatives aux ERP - Ă©tablissements recevant du public - doivent ĂȘtre respectĂ©es - en termes de sĂ©curitĂ© incendie, des mesures de prĂ©vention et de sauvegarde propres Ă  assurer la sĂ©curitĂ© des personnes doivent ĂȘtre mises en place, - en termes d'accessibilitĂ©, l'accĂšs aux locaux, notamment pour les personnes en situation de handicap, doit ĂȘtre assurĂ©. Convention collective Transport routier et activitĂ©s auxiliaires du transport Textes de rĂ©fĂ©rence Autres activitĂ©s rĂ©glementĂ©es autour de ce mĂ©tier
11.2.4 Article L. 133-6 du Code de commerce et les formalitĂ©s douaniĂšres; Transport CMR – la valeur des rĂ©serves Ă  rĂ©ception; 1.1.2.6 Transport CMR – ne pas confondre dol et force majeure; 1.1.2.7 Action directe – charge de la preuve; 1.1.2.8 Action directe –
La prescription annale prĂ©vue par l’article L. 133-6 du Code de commerce sur le fondement d’un contrat de transport ne s’applique pas aux actions nĂ©es de l’exĂ©cution d’un mandat donnĂ© pour l’accomplissement de formalitĂ©s de douanes. Cass. com., 22 mars 2016, no 14-16592, ECLIFRCCASS2016CO00264, SociĂ©tĂ© TAMI c/ SociĂ©tĂ© CEVA Freight Management France, PB rejet pourvoi c/ CA Grenoble,[...] ArticleL. 133-6 du code de commerce. Article L. 133-9 du code de commerce. Article R. 631-3 du code de la consommation. Cour de cassation, chambre civile 1, audience publique du mercredi 3 juin 2015, pourvoi n° 14-11092. Article 2238 du code civil. Article 2240 du code civil. Cour d'appel de Rennes, 27 mai 2016, n° 13/01340.

RĂ©diger ainsi cet article I. – Le code de la sĂ©curitĂ© sociale est ainsi modifiĂ© L’article L. 133‑6‑8 est ainsi rĂ©digĂ© Art. L. 133‑6‑8. - I. - Les cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dont sont redevables les travailleurs indĂ©pendants mentionnĂ©s au II bĂ©nĂ©ficiant des rĂ©gimes dĂ©finis aux articles 50‑0 et 102 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts sont calculĂ©es mensuellement ou trimestriellement en appliquant au montant de leur chiffre d’affaires ou de leurs recettes effectivement rĂ©alisĂ©s le mois ou le trimestre prĂ©cĂ©dent un taux global fixĂ© par dĂ©cret pour chaque catĂ©gorie d’activitĂ© mentionnĂ©e auxdits articles du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts de maniĂšre Ă  garantir un niveau Ă©quivalent entre le taux effectif des cotisations et contributions sociales versĂ©es et celui applicable aux mĂȘmes titres aux revenus des travailleurs indĂ©pendants ne relevant pas du rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article. Un taux global diffĂ©rent peut ĂȘtre fixĂ© par dĂ©cret pour les pĂ©riodes au cours desquelles le travailleur indĂ©pendant est Ă©ligible Ă  une exonĂ©ration de cotisations et de contributions de sĂ©curitĂ© sociale. Ce taux global ne peut ĂȘtre, compte tenu des taux d’abattement mentionnĂ©s aux articles 50‑0 ou 102 ter du mĂȘme code, infĂ©rieur Ă  la somme des taux des contributions mentionnĂ©s Ă  l’article L. 136‑3 du prĂ©sent code et Ă  l’article 14 de l’ordonnance n° 96‑50 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale. Le montant annuel des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dont sont redevables les travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  la somme des montants minimum de cotisation fixĂ©s 1° Pour les professions artisanales, industrielles et commerciales, en application du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 612‑4, du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 612‑13, du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 633‑10 et du troisiĂšme alinĂ©a de l’article L. 635‑5 ; 2° Pour les professions libĂ©rales, en application du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 612‑4, du sixiĂšme alinĂ©a de l’article L. 642‑1 et, le cas Ă©chĂ©ant, de l’article L. 644‑2. II. - Les dispositions du prĂ©sent article s’appliquent aux travailleurs indĂ©pendants relevant des professions mentionnĂ©es aux 1° et 2° de l’article L. 621‑3 et Ă  ceux relevant de la Caisse interprofessionnelle de prĂ©voyance et d’assurance vieillesse. Le bĂ©nĂ©fice de ces dispositions peut ĂȘtre Ă©tendu, par dĂ©cret aprĂšs consultation des conseils d’administration des organismes de sĂ©curitĂ© sociale concernĂ©s, Ă  tout ou partie des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues par les autres travailleurs indĂ©pendants. III. - Le rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article cesse de s’appliquer Ă  la date Ă  laquelle les travailleurs indĂ©pendants cessent de bĂ©nĂ©ficier des rĂ©gimes dĂ©finis aux articles 50‑0 et 102 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Par dĂ©rogation, le rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article cesse de s’appliquer au 31 dĂ©cembre de l’annĂ©e au cours de laquelle sont exercĂ©es les options prĂ©vues au 4 de cet article 50‑0 et au 5 de cet article 102 ter. IV. - Les cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues par les conjoints collaborateurs des travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu au prĂ©sent article sont calculĂ©es, Ă  la demande de ces derniers, soit sur la base d’un revenu forfaitaire, soit sur la base d’un pourcentage du chiffre d’affaires ou des recettes du chef d’entreprise. V. - Les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret. » B. - L’article L. 133‑6‑8‑1 est ainsi rĂ©digĂ© Art. L. 133‑6‑8‑1. - I. - Les travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133‑6‑8 dĂ©clarent chaque mois, ou au maximum chaque trimestre, leur chiffre d’affaires ou leurs recettes, y compris lorsque leur montant est nul. Les modalitĂ©s d’application Ă  ces travailleurs indĂ©pendants des dispositions prĂ©vues Ă  l’article L. 242‑12‑1 et aux chapitres III et IV du titre IV du livre II, et notamment les majorations et pĂ©nalitĂ©s applicables en cas de dĂ©faut ou de retard de dĂ©claration, sont dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’État. Les cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues par les conjoints collaborateurs de ces travailleurs indĂ©pendants sont recouvrĂ©es simultanĂ©ment dans les mĂȘmes formes et conditions que celles dues personnellement par ces travailleurs indĂ©pendants. II. - Les cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues par les travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133‑6‑8 font l’objet d’une rĂ©gularisation, dans les conditions dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d’État, lorsque le montant annuel des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dont ces cotisants sont redevables est infĂ©rieur au montant minimum prĂ©vu aux deuxiĂšme, troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as du I de cet article. » ; C. - L’article L. 133‑6‑8‑2 est abrogĂ© ; D. - L’article L. 161‑1‑1 est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© Pour les travailleurs indĂ©pendants relevant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133‑6‑8, l’exonĂ©ration de cotisations de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue au prĂ©sent article cesse de s’appliquer, dans les conditions dĂ©finies par dĂ©cret, Ă  la date Ă  laquelle ces travailleurs indĂ©pendants cessent de bĂ©nĂ©ficier des rĂ©gimes prĂ©vues aux articles 50‑0 et 102 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Dans ce cas, les cotisations dues au titre de la part du chiffre d’affaires ou de recettes excĂ©dant les seuils fixĂ©s Ă  ces articles 50‑0 et 102 ter font l’objet d’une rĂ©gularisation Ă©mise par l’organisme chargĂ© du calcul et de l’encaissement des cotisations sociales. » ; E. - L’article L. 161‑1‑3 est abrogĂ©. II. - Le code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts est ainsi modifiĂ© A. - L’article 50‑0 est ainsi modifiĂ© 1° Le cinquiĂšme alinĂ©a du 1 est ainsi modifiĂ© a Les mots Sous rĂ©serve du b du 2, » sont supprimĂ©s ; b Les mots cesse de s’appliquer au titre » sont remplacĂ©s, dans leurs deux occurrences, par les mots continue de s’appliquer jusqu’au 31 dĂ©cembre » ; 2° À la seconde phrase du b du 2, aprĂšs le mot annĂ©e » sont insĂ©rĂ©s les mots qui suit celle » ; B. - L’article 102 ter est ainsi modifiĂ© 1° Le 3 est ainsi modifiĂ© a Les mots Sous rĂ©serve du 6, » sont supprimĂ©s ; b Les mots cesse de s’appliquer au titre » sont remplacĂ©s par les mots continue de s’appliquer jusqu’au 31 dĂ©cembre » ; 2° À la seconde phrase du b du 6, aprĂšs le mot annĂ©e » sont insĂ©rĂ©s les mots qui suit celle » ; C. - L’article 151‑0 est ainsi modifiĂ© 1° Le 3° du I est ainsi rĂ©digĂ© 3° Ils sont soumis au rĂ©gime prĂ©vu Ă  l’article L. 133‑6‑8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. » ; 2° Au premier alinĂ©a du IV, les mots au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 133‑6‑8 » sont remplacĂ©s par les mots Ă  l’article L. 611‑8 » ; 3° Le 3° du IV est abrogĂ© ; D. - Au premier alinĂ©a de l’article 1609 quatervicies B, les mots ayant optĂ© pour le » sont remplacĂ©s par les mots bĂ©nĂ©ficiant du ». III. - A. - Le I du prĂ©sent article s’applique aux cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale dues au titre des pĂ©riodes courant Ă  compter d’une date fixĂ©e par dĂ©cret et au plus tard Ă  compter du 1er janvier 2016. B. - Le II du prĂ©sent article s’applique aux exercices clos et aux pĂ©riodes d’imposition arrĂȘtĂ©es Ă  compter du 31 dĂ©cembre 2015. »

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ArticleL133-1. Le voiturier est garant de la perte des objets Ă  transporter, hors les cas de la force majeure. Il est garant des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose ï»żArticle L133-6 EntrĂ©e en vigueur 2007-12-22 Les actions pour avaries, pertes ou retards, auxquelles peut donner lieu contre le voiturier le contrat de transport, sont prescrites dans le dĂ©lai d'un an, sans prĂ©judice des cas de fraude ou d'infidĂ©litĂ©. Toutes les autres actions auxquelles ce contrat peut donner lieu, tant contre le voiturier ou le commissionnaire que contre l'expĂ©diteur ou le destinataire, aussi bien que celles qui naissent des dispositions de l'article 1269 du code de procĂ©dure civile, sont prescrites dans le dĂ©lai d'un an. Le dĂ©lai de ces prescriptions est comptĂ©, dans le cas de perte totale, du jour oĂč la remise de la marchandise aurait dĂ» ĂȘtre effectuĂ©e, et, dans tous les autres cas, du jour oĂč la marchandise aura Ă©tĂ© remise ou offerte au destinataire. Le dĂ©lai pour intenter chaque action rĂ©cursoire est d'un mois. Cette prescription ne court que du jour de l'exercice de l'action contre le garanti. Dans le cas de transports faits pour le compte de l'Etat, la prescription ne commence Ă  courir que du jour de la notification de la dĂ©cision ministĂ©rielle emportant liquidation ou ordonnancement dĂ©finitif. Larticle L. 133-6 du Code de commerce s’applique Ă  toute action dĂ©coulant du contrat de transport. De plus, l’exception de fraude n’est pas subordonnĂ©e Ă  la preuve de l’impossibilitĂ© d’agir dans l’annĂ©e suivant sa dĂ©couverte. Cass. com., 27 sept. 2017, no 16-12.942, arrĂȘt P, BTL 2017, no 3661, p. 579 . DĂ©celant le caractĂšre fictif de certaines factures prĂ©sentĂ©es Le voiturier est garant de la perte des objets Ă  transporter, hors les cas de la force majeure. Il est garant des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose ou de la force majeure. Toute clause contraire insĂ©rĂ©e dans toute lettre de voiture, tarif ou autre piĂšce quelconque, est nulle.
Lorsque le consommateur prend personnellement livraison des objets transportés et lorsque le voiturier ne justifie pas lui avoir laissé la possibilité de vérifier effectivement leur bon état, le délai mentionné à l'article L. 133-3 du code de commerce qui éteint tout action contre le voiturier est porté à dix jours ».
MĂȘme si elle n’apparaĂźt pas clairement dans le Code civil, la libertĂ© contractuelle constitue le principe fondateur du droit des contrats. Essentielle au bon dĂ©veloppement des relations Ă©conomiques, et plus largement Ă  l’épanouissement des personnes, elle implique la libertĂ© de contracter ou de ne pas contracter, mais Ă©galement la libertĂ© de choisir son cocontractant et de dĂ©terminer librement le contenu de l’accord dans le respect des rĂšgles impĂ©ratives. Ainsi, ce principe permet de prĂ©sumer du libre choix que chacun dispose, tant au stade de la formation, qu’au stade de l’exĂ©cution et de la rupture du contrat. La facultĂ© de changer librement de partenaire est nĂ©cessaire au bon fonctionnement d’une Ă©conomie de marchĂ© et constitue un aspect fondamental de la libertĂ© Ă©conomique ainsi que du principe de libre concurrence. Il est cependant impĂ©rial que la rupture du contrat s’effectue dans les rĂšgles de l''art, car quand bien mĂȘme le cocontractant se sait fautif ou dĂ©faillant dans ses obligations, il peut solliciter des dommages et intĂ©rĂȘts pour rupture irrĂ©guliĂšre et/ou brutale des relations contractuelles. Le droit, en dehors des cas spĂ©ciaux, n’indemnise pas le professionnel du fait mĂȘme de la cessation des relations contractuelles, il considĂšre qu’il faut un cas de brutalitĂ© dans la rupture ou d’abus de droit liĂ©s aux circonstances de la rupture. En effet, l’exercice de la rupture dans le cadre des relations d’affaires signifie souvent la perte d’une partie substantielle de la clientĂšle ou des dĂ©bouchĂ©s du cocontractant exemple contrat de franchise , de concession, et est donc lourde d’enjeux Ă©conomiques et sociaux. Ainsi, lorsque l’on est en prĂ©sence d’un contrat entre les parties, on distingue selon qu’il s’agit d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e ou d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Dans la premiĂšre hypothĂšse, le non-renouvellement en l’absence de clause de tacite reconduction peut s’exercer sans prĂ©avis. Dans la seconde hypothĂšse, afin de rompre le contrat en dehors de toute notion de faute ou de violation par l’une des parties, il faut respecter le prĂ©avis contractuel s’il a Ă©tĂ© prĂ©vu, et dans le cas contraire, un prĂ©avis raisonnable. Ainsi, ce contrat peut faire l’objet par chacune des parties d’une rĂ©siliation unilatĂ©rale afin d’éviter que cette obligation ne se mue en un engagement perpĂ©tuel. Pendant longtemps, la brutalitĂ© de la rupture s’apprĂ©ciait exclusivement Ă  l’aune du droit commun des contrats article 1134 et 1147 du Code civil. DorĂ©navant, depuis la loi Galland du 1er juillet 1996, l’article L. 442-6-I-5° du Code du commerce permet de sanctionner toute rupture brutale rĂ©alisĂ©e sans prĂ©avis d’une durĂ©e suffisante. Cet article vise les relations contractuelles mais Ă©galement tous types de rapports commerciaux, mĂȘme en l’absence de tout contrat Ă©crit. I- La notion de rupture abusive des relations contractuelles entre sociĂ©tĂ©s Si le droit français prohibe les relations commerciales perpĂ©tuelles, il sanctionne Ă©galement sĂ©vĂšrement l’arrĂȘt brutal B de relations commerciales Ă©tablies A, que cet arrĂȘt soit partiel ou total, sans prĂ©avis raisonnable et suffisant pour que l’entreprise victime de la cessation puisse se rĂ©organiser afin de trouver de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. A Le champ d’application matĂ©riel des relations commerciales Ă©tablies L’article L. 442-6-I-5° du Code du commerce Ă©numĂšre expressĂ©ment et de maniĂšre exhaustive les auteurs potentiels de la rupture tout producteur, commerçant, industriel, ou personne immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ». Sont ainsi visĂ©es des personnes relevant de catĂ©gories juridiques diffĂ©rentes d’une part les commerçants et personnes immatriculĂ©es au registre des mĂ©tiers et d’autre part les personnes non apprĂ©hendĂ©es juridiquement telles que les producteurs et industriels. Est donc admis comme auteur de la rupture un professionnel qui exerce une activitĂ© dans la sphĂšre concurrentielle Cass. com., 14 septembre 2010 n°09-14322. De plus, s’agissant de la victime de la rupture, la loi n’en donne aucune dĂ©finition. Ainsi, peuvent avoir potentiellement la qualitĂ© de victime tous agents Ă©conomiques ayant entretenus des relations d'affaires peu importe l’objet et la nature de l’activitĂ© exercĂ©e avec l’une des personnes prĂ©citĂ©es par le texte de loi. La seule exigence concernant la victime est qu’elle soit partie Ă  une relation d’affaire, ce qui Ă©carte nĂ©cessairement les relations entre professionnels et consommateurs. Pour que la relation commerciale soit considĂ©rĂ©e comme Ă©tablie, les juges prennent en compte la durĂ©e totale de la relation, peu importe le cadre juridique dans lequel elle a pu s’inscrire. Ainsi, l’exĂ©cution d’un contrat de prestation unique exclut la stabilitĂ© des relations des parties. Compte tenu de sa briĂšvetĂ© et de son caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre, une telle relation ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une relation commerciale Ă©tablie au sens de l’article du Code de commerce. A l’inverse, un arrĂȘt de la Cour d’appel de Lyon CA Lyon, 3Ăšme ch., 30 mars 2012 n°10-08597 a considĂ©rĂ© que l’existence du contrat de distribution entre deux sociĂ©tĂ©s commerciales ne laissait planer aucun doute quant Ă  l’existence de relations commerciales Ă©tablies. La Cour de cassation a dĂ©fini en 2008 ce qu’elle entendait par cette notion une relation commerciale entre les parties qui revĂȘt avec la rupture un caractĂšre suivi, stable et habituel ». L’existence d’un contrat dont l’échĂ©ance est postĂ©rieure Ă  la date de la rupture est un indicateur essentiel. Le droit des obligations relatif Ă  la rupture des relations contractuelles est donc lĂ©gitimement exclu au profit du rĂ©gime spĂ©cial issu du Code de commerce. B La condition d’application la brutalitĂ© de la rupture Depuis la loi du 1er juillet 1996, l''article L. 442-6-I-5° s''applique Ă  la rupture totale, mais aussi Ă  la rupture partielle des relations commerciales. Si la rupture totale se traduit souvent par une cessation pure et simple de la relation contractuelle rĂ©siliation ou non-renouvellement d''un contrat, la rupture partielle peut revĂȘtir de nombreuses formes telles qu’un changement d’organisation dans le mode de distribution d’un fournisseur ou une rĂ©duction significative des relations d’affaires. Le fait de ne pas renouveler un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e peut constituer une rupture des relations commerciales dĂšs lors que dans la mesure oĂč plusieurs contrats se succĂšdent, le cocontractant pouvait lĂ©gitimement croire Ă  la poursuite de ces renouvellements exemple CA Paris, 14 dĂ©cembre 2005, nÂș 04-24526. En principe, la rĂ©siliation unilatĂ©rale d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e peut intervenir Ă  tout moment, sauf mauvaise foi. Or, l’auteur de la rupture est tenu d’accorder Ă  son cocontractant un prĂ©avis suffisant avant la cessation des relations. La durĂ©e de ce prĂ©avis sera fonction du temps Ă©coulĂ© depuis la conclusion du contrat, et ce, afin de permettre Ă  l’autre partie de se rĂ©organiser CA Paris, 20 dĂ©cembre 2007, n°06-1841. Le dĂ©lai ne va commencer Ă  courir qu’à partir de l’envoi d’un Ă©crit, puisque le texte exige un prĂ©avis Ă©crit. Si le contrat ne prĂ©voit pas de prĂ©avis, le dĂ©lai peut ĂȘtre fixĂ© dans un contrat-type ou un accord interprofessionnel et, Ă  dĂ©faut, c’est Ă  la partie de calculer elle-mĂȘme la durĂ©e du prĂ©avis qu’elle entend soumettre. La partie Ă  l’initiative de la rupture a tout intĂ©rĂȘt Ă  prendre d’autres facteurs en compte en plus de la durĂ©e des relations commerciales. Ainsi, les magistrats ont recours de plus en plus souvent Ă  d’autres Ă©lĂ©ments tels que le domaine professionnel, l’importance financiĂšre de la relation commerciale, les possibilitĂ©s de reconversion, l’existence d’un accord d’exclusivitĂ©, les investissements rĂ©alisĂ©s dans le cadre de la relation, l’état de dĂ©pendance Ă©conomique de la victime. La loi ne prĂ©voit que deux hypothĂšses oĂč la rĂ©siliation peut intervenir sans prĂ©avis l’inexĂ©cution par l’autre partie de ses obligations et la force majeure. II- Le rĂ©gime de la rupture abusive des relations contractuelles La jurisprudence a Ă©tĂ© hĂ©sitante en la matiĂšre, mais elle a finalement tranchĂ© sur la nature de l’action de l’article L. 442-6-I-5° du Code de commerce il s’agit d’une action en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle A. Ainsi, ce droit spĂ©cial s’avĂšre ĂȘtre une source d’insĂ©curitĂ© juridique pour les entreprises, ceci Ă©tant essentiellement dĂ» Ă  l’imprĂ©visibilitĂ© du pouvoir souverain d’apprĂ©ciation des juges du fond B. A Une responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Par plusieurs arrĂȘts, la Cour de cassation a tranchĂ© en faveur d’une responsabilitĂ© dĂ©lictuelle, mĂȘme lorsque l’on se trouve dans un cadre contractuel Cass. com., 6 fĂ©vrier 2007, n°03-20463 et 13 janvier 2009, nÂș 08-13971. Elle admet que le fait pour tout producteur, commerçant, industriel ou personne immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers de rompre brutalement, mĂȘme partiellement, une relation commerciale Ă©tablie, sans prĂ©avis Ă©crit
, engage la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle de son auteur ». Ainsi, la Cour de cassation autorise un cocontractant Ă  exercer une action extracontractuelle pour obtenir rĂ©paration du prĂ©judice subi Ă  l’occasion de l’exĂ©cution d’un contrat. Ceci s’explique par le fait que l’indemnisation accordĂ©e Ă  la victime d’une rupture brutale n’a pas vocation Ă  rĂ©parer le dommage nĂ© de l’inexĂ©cution ou de la violation des obligations du contrat, mais celui liĂ© au caractĂšre brutal de la rupture. En consĂ©quence, la nature dĂ©lictuelle de l’action conduit Ă  rendre inefficaces des clauses contractuelles et notamment celles attributives de juridiction. Aux termes de l’article 46 du Nouveau Code de procĂ©dure civile, le demandeur peut saisir soit la juridiction du lieu oĂč le dĂ©fendeur a son domicile ou siĂšge social, soit celle du lieu du fait dommageable, soit celle dans le ressort de laquelle le dommage a Ă©tĂ© subi. La Cour de cassation ch. com., 6 octobre 2005, n°03-20187 a jugĂ© que lorsque le dommage Ă©quivaut Ă  la cessation d’activitĂ© suite aux difficultĂ©s financiĂšres issues de la rupture brutale des relations commerciales, le lieu oĂč il a Ă©tĂ© subi est celui oĂč s’exerçait l’activitĂ© qui a pris fin et non le lieu oĂč la dĂ©cision de rupture a Ă©tĂ© prise. En ce qui concerne l’évaluation du prĂ©judice, ce n’est pas la rupture en elle-mĂȘme qui est sanctionnĂ©e, mais les circonstances qui l’entourent. Ainsi, la partie qui subit la rupture ne peut obtenir rĂ©paration que du prĂ©judice entrainĂ© par le caractĂšre brutal de la rupture. Cependant, en pratique, les juges accordent parfois des dommages et intĂ©rĂȘts allant au-delĂ  de la seule perte rĂ©sultant directement de la brutalitĂ© de la cessation et tiennent compte de l’indemnisation des pertes annexes, des couts dus Ă  la dĂ©sorganisation de l’activitĂ© ou Ă  l’impossibilitĂ© de rĂ©cupĂ©rer certains investissements et de la dĂ©pendance Ă©conomique. B Source d’insĂ©curitĂ© juridique Le fait que le dĂ©lai de prĂ©avis suffisant soit apprĂ©ciĂ© souverainement par les juges du fond est source d’insĂ©curitĂ© juridique. En effet, il est trĂšs difficile de dĂ©terminer en fonction des circonstances quel dĂ©lai peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le juste dĂ©lai. On peut effectuer une comparaison en matiĂšre de prix s’il est trĂšs facile de dire quand un prix est manifestement excessif, il est beaucoup plus difficile de dire quel serait le prix le plus juste. Ainsi, les dĂ©cisions prises par les juges du fond sont parfois trĂšs divergentes selon les situations. Concernant un arrĂȘt, le tribunal de premiĂšre instance a pu juger que le dĂ©lai de prĂ©avis raisonnable pour 9 ans de relations commerciales Ă©tait de 2 ans alors que la Cour d’appel a considĂ©rĂ© qu’il suffisait de 3 mois. Puisque ce pouvoir s’exerce Ă  l’encontre de la volontĂ© des parties on peut considĂ©rer qu’il s’agit d’un pouvoir exorbitant reconnu aux juges. Or, dans certaines dĂ©cisions, l’article L. 442-6-I-5° semble ĂȘtre un moyen de supplĂ©er une partie de l’absence d’indemnitĂ© de clientĂšle due aux distributeurs dont les contrats ont cessĂ©s. Afin d’éviter un risque trop Ă©levĂ© d’insĂ©curitĂ© juridique et de garantir une certaine prĂ©visibilitĂ© des entreprises, il serait intĂ©ressant de multiplier la signature d’accords interprofessionnels ou Ă  dĂ©faut l’adoption des arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels dĂ©finissant un dĂ©lai minimum de prĂ©avis. Sources - Code de commerce - - - - - Martine Behar-Touchais La rupture d’une relation commerciale Ă©tablie », Petites affiches, 9 octobre 2008, n°203, - SĂ©bastien Petit La rupture abusive des relations commerciales », Petites affiches, 18 septembre 2008, n°188,
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Pourtoute opération commerciale conclue pendant la durée du contrat d'agence, l'agent commercial a droit à la commission définie à l'article L. 134-5 lorsqu'elle a été conclue

Le droit de rĂ©tention offre la facultĂ© Ă  un crĂ©ancier dĂ©tenteur d'un bien sur lequel il a travaillĂ© de conserver ce bien tant qu'il n'a pas Ă©tĂ© intĂ©gralement payĂ©. Qu'est-ce que le droit de rĂ©tention ? Le droit de rĂ©tention constitue l'un des moyens de pression les plus efficaces pour ĂȘtre payĂ©. Un crĂ©ancier qui n'a pas Ă©tĂ© intĂ©gralement payĂ© peut refuser de restituer du matĂ©riel, une marchandise ou des documents qui lui ont Ă©tĂ© remis par le client jusqu'au paiement intĂ©gral de sa facture un paiement partiel ne suffit pas. Plusieurs crĂ©anciers bĂ©nĂ©ficient d'un droit de rĂ©tention le vendeur peut retenir les marchandises qui n'ont pas encore Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©es ou expĂ©diĂ©es au client ou Ă  un tiers agissant pour son compte tant qu'il n'a pas Ă©tĂ© payĂ© article L624-14 du Code de commerce, l'hĂŽtelier peut retenir les bagages et les effets de son client pour exiger d'ĂȘtre payĂ© de ses prestations article 2332 du code civil, le garagiste peut retenir le vĂ©hicule qui lui a Ă©tĂ© confiĂ© en rĂ©paration ou gardiennage articles 1948 et 2286 du Code civil, le dĂ©positaire ou l'entrepĂŽt peut retenir les biens qu'il est chargĂ© de conserver ou gardienner article 1948 du Code civil, les commissaires-priseurs judiciaires, les huissiers de justice, les notaires et les avocats peuvent conserver les dossiers de leurs clients jusqu'Ă  leur paiement complet article R. 444-15 du Code de commerce, le transporteur peut retenir des marchandises en garantie du paiement de ses factures, y compris des factures affĂ©rentes Ă  des transports antĂ©rieurs article L133-7 du Code de commerce, le façonnier joaillier, par exemple peut retenir non seulement les produits dĂ©jĂ  façonnĂ©s, mais Ă©galement toutes les matiĂšres qu'il n'a pas encore façonnĂ©es dĂšs lors qu'il les dĂ©tient en vertu du mĂȘme contrat article 2286 du Code civil, le maĂźtre de l'ouvrage sur les engins de l'entrepreneur Cass. com. 17-2-2021 n° l'expert-comptable qui n'est pas rĂ©glĂ© de ses honoraires peut retenir les documents qu'il a Ă©tablis pour son client jusqu'au paiement intĂ©gral articles 1948 et 2286 du Code civil. Le Code civil et le Code de commerce prĂ©voient plusieurs applications particuliĂšres du droit de rĂ©tention. Il n'y a pas de rĂ©gime gĂ©nĂ©ral du droit de rĂ©tention. Quels sont les crĂ©anciers bĂ©nĂ©ficiant d'un droit de rĂ©tention ? Le droit de rĂ©tention du vendeur Le vendeur d'une marchandise ou d'un bien bĂ©nĂ©ficie du droit de rĂ©tention quand le client ne paie pas le prix de la vente article L624-14 du Code de commerce. Le droit de rĂ©tention est trĂšs avantageux lorsque le client fait l'objet d'une procĂ©dure collective sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire puisque le vendeur peut retenir les biens et bĂ©nĂ©ficier d'une dĂ©rogation Ă  l'interdiction de paiement si les biens en question sont nĂ©cessaires Ă  l'exploitation. Le droit de rĂ©tention de l'hĂŽtelier L'hĂŽtelier dispose d'un droit de rĂ©tention sur toutes les affaires laissĂ©es par son client article 2332 du code civil. Il peut ainsi l'empĂȘcher de sortir ses affaires tant que celui-ci n'a pas payĂ© le prix de la chambre bagages, bijoux, objets de valeur, voiture, bicyclette, moto
 L'hĂŽtelier a non seulement le droit de conserver les effets de son client mais aussi de les faire vendre aux enchĂšres publiques, en vertu d'une procĂ©dure spĂ©ciale prĂ©vue par une loi du 31 mars 1896 relative Ă  la vente des objets abandonnĂ©s ou laissĂ©s en gage par les voyageurs aux aubergistes ou hĂŽteliers. Mais ce type de procĂ©dure ne sera engagĂ© par l'hĂŽtelier qu'Ă  la condition que les affaires laissĂ©es aient une valeur suffisante, car cette procĂ©dure entraĂźne des frais. Le droit de rĂ©tention du garagiste Le garagiste dispose d'un droit de rĂ©tention du vĂ©hicule de son client lorsque ce dernier ne paie pas la facture liĂ©e aux travaux d'entretien ou de rĂ©paration effectuĂ©s sur le vĂ©hicule articles 1948 et 2286 du Code civil. La mise en Ɠuvre de ce droit de rĂ©tention doit nĂ©anmoins respecter des conditions strictes le garagiste dispose d'un devis dĂ©taillĂ©, signĂ© par son client, dĂ©crivant la nature et le montant des rĂ©parations Ă  entreprendre, la facture doit ĂȘtre parvenue Ă  Ă©chĂ©ance sans que le dĂ©lai de prescription ne soit expirĂ©. Il est prĂ©fĂ©rable de mentionner clairement sur le devis les conditions de paiement des interventions, surtout lorsque des rĂšglements Ă©chelonnĂ©s ont Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©. Le droit de rĂ©tention est opposable Ă  tous si le propriĂ©taire du vĂ©hicule le vend alors qu'il est chez un rĂ©parateur, ce dernier sera en mesure de refuser de le remettre au nouvel acquĂ©reur tant que lui ou l'ancien propriĂ©taire n'aura pas rĂ©glĂ© la facture. Le droit de rĂ©tention disparaĂźt si le garagiste remet le vĂ©hicule Ă  son propriĂ©taire sans avoir Ă©tĂ© payĂ© et il ne pourra pas le retenir Ă  l'occasion d'une nouvelle visite pour le paiement des anciennes factures sauf lorsque toutes les rĂ©parations dĂ©coulent d'un mĂȘme contrat. Le droit de rĂ©tention n'est pas non plus applicable lorsque le garagiste a entrepris des rĂ©parations non demandĂ©es et que la facture n'est pas conforme au devis. Le droit de rĂ©tention du dĂ©positaire Le dĂ©positaire peut exercer un droit de rĂ©tention sur les biens entreposĂ©s dans un box de stockage ou un garde meuble lorsque les frais de location ne sont pas payĂ©s article 1948 du Code civil. Le dĂ©faut de paiement de 1 an de frais de gardiennage autorise le dĂ©positaire Ă  faire procĂ©der Ă  la vente du mobilier confiĂ© afin de recouvrer ses frais de gardiennage. Une fois l'Ă©chĂ©ance de la facture dĂ©passĂ© ou, 1 an aprĂšs la derniĂšre Ă©chĂ©ance du terme impayĂ©, pour les dĂ©positaires, le crĂ©ancier doit faire parvenir Ă  son client une lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception le mettant en demeure de rĂ©gler sa facture sous un dĂ©lai de 15 jours. PassĂ© ce dĂ©lai, le dĂ©positaire pourra prĂ©senter sur papier libre une simple requĂȘte au PrĂ©sident du Tribunal judiciaire du domicile de l'entreprise, en y joignant les factures non acquittĂ©es ainsi que la copie de la lettre recommandĂ©e. Il appartiendra au PrĂ©sident du Tribunal judiciaire d'entamer une procĂ©dure simple vis-Ă -vis du propriĂ©taire des meubles, puis d'ordonner la vente. Le PrĂ©sident du Tribunal commettra un commissaire-priseur ou un officier ministĂ©riel afin de faire procĂ©der Ă  cette vente – qui aura lieu aux enchĂšres publiques – et suivant le cas, soit Ă  la salle de la vente, soit dans les locaux du dĂ©positaire. Le droit de rĂ©tention du transporteur Le transporteur dispose d'un droit de rĂ©tention sur l'ensemble des marchandises qui lui ont Ă©tĂ© confiĂ©es article L133-7 du Code de commerce. Il peut Ă©galement utiliser ce droit de rĂ©tention pour obtenir le paiement de factures affĂ©rentes Ă  des transports antĂ©rieurs. Avant d'exercer son droit de rĂ©tention le transporteur doit vĂ©rifier que les marchandises sur lesquelles il veut exercer son droit de rĂ©tention sont bien la propriĂ©tĂ© de l'expĂ©diteur. En effet, il est possible que les marchandises ne lui appartiennent plus, par l'effet d'un transfert de clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ©. Le droit de rĂ©tention du façonnier Le façonnier peut retenir non seulement les produits dĂ©jĂ  façonnĂ©s, mais Ă©galement toutes les matiĂšres premiĂšres qu'il n'a pas encore façonnĂ©es dĂšs lors qu'il les dĂ©tient en vertu du mĂȘme contrat article 2286 du Code civil. Il peut Ă©galement retenir les machines remises par son client en vue de la rĂ©alisation des travaux. Le droit de rĂ©tention de l'expert-comptable L'expert-comptable dispose d'un droit de rĂ©tention jusqu'au complet paiement de ce qui lui est dĂ» articles 1948 et 2286 du Code civil. Il peut faire obstacle Ă  l'entrĂ©e en fonction d'un confrĂšre souhaitant reprendre le dossier. Pour exercer son droit de rĂ©tention, il doit avoir Ă©puisĂ© toutes les voies de conciliation possibles, avoir informĂ© son client par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception de l'exercice de son droit de rĂ©tention, avoir alertĂ© le PrĂ©sident de l'Ordre. Cependant ce droit ne s'exerce que sur les travaux effectuĂ©s par l'expert-comptable journaux, grands livres, bilans, et ne peut en aucun cas porter sur des documents dĂ©jĂ  payĂ©s, ni sur des documents confiĂ©s par le client piĂšces comptables, relevĂ©s de compte.... Par ailleurs, en cas d'ouverture d'une procĂ©dure collective, l'expert-comptable est tenu de remettre les documents et livres comptables qu'il a Ă©tablis Ă  l'administrateur ou, Ă  dĂ©faut, au mandataire judiciaire, Ă  la demande de celui-ci article L. 622-5 du Code de commerce. L'expert-comptable est susceptible de sanctions disciplinaires si le droit de rĂ©tention est utilisĂ© sans lien avec le travail impayĂ© ou pour des honoraires indus. Comment invoquer un droit de rĂ©tention ? L'exercice du droit de rĂ©tention n'est soumis Ă  aucune formalitĂ©. Il suffit de conserver une partie ou la totalitĂ© d'un bien. Si le client fait l'objet d'une procĂ©dure collective, le crĂ©ancier alors appelĂ© crĂ©ancier gagiste doit quand mĂȘme dĂ©clarer sa crĂ©ance dans les 2 mois d'ouverture de la procĂ©dure. Cela permettra au juge-commissaire d'autoriser le paiement s'il s'agit d'un bien nĂ©cessaire Ă  l'activitĂ© du client. Que faire du bien si le client ne paye toujours pas ? Si le crĂ©ancier n'obtient pas le paiement malgrĂ© son droit de rĂ©tention, il n'a pas pour autant le droit de disposer du bien qu'il dĂ©tient. Il doit demander en justice que le bien soit vendu aux enchĂšres, ou que la propriĂ©tĂ© lui en soit attribuĂ©e. Demander que la propriĂ©tĂ© d'un bien soit attribuĂ©e au crĂ©ancier Le crĂ©ancier peut demander l'attribution judiciaire du gage en pleine propriĂ©tĂ©. La demande doit ĂȘtre faite devant le tribunal compĂ©tent, c'est-Ă -dire devant le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ou du Tribunal de commerce plus prĂ©cisĂ©ment auprĂšs du juge-commissaire de la procĂ©dure, quand le client est commerçant et soumis Ă  une procĂ©dure collective. La demande peut ĂȘtre formĂ©e Ă  n'importe quel moment, tant qu'une Ă©ventuelle ordonnance autorisant la vente du bien n'a pas acquis force de chose jugĂ©e lorsque la dĂ©cision n'est plus susceptible de recours. La valeur du bien va alors ĂȘtre estimĂ©e. L'estimation peut ĂȘtre faite par le juge lui-mĂȘme ou par un expert. Mais le juge n'est pas obligĂ© de respecter l'estimation de l'expert. Si le bien est d'une valeur supĂ©rieure Ă  la crĂ©ance du vendeur/ prestataire, la soulte la diffĂ©rence sera reversĂ©e au client. Si le bien est d'une valeur infĂ©rieure, le crĂ©ancier dispose d'une crĂ©ance chirographaire pour le surplus, qu'il devra dĂ©clarer Ă  la procĂ©dure. Le crĂ©ancier va ensuite se retrouver propriĂ©taire du bien gagĂ©. Aucun des autres crĂ©anciers du client, y compris les crĂ©anciers superprivilĂ©giĂ©s tels que la SĂ©curitĂ© sociale ou le TrĂ©sor public, ne pourront le lui rĂ©clamer. Il pourra alors dĂ©cider de garder le bien ou de le vendre. Demander que le bien soit vendu aux enchĂšres au profit du crĂ©ancier Le crĂ©ancier peut demander en justice la vente forcĂ©e du bien sur autorisation judiciaire. La vente aura lieu aux enchĂšres, les frais Ă©tant gĂ©nĂ©ralement Ă  la charge du client. S'il le souhaite, le crĂ©ancier peut se porter adjudicataire. Le crĂ©ancier pourra percevoir le prix de la vente par prĂ©fĂ©rence aux crĂ©anciers chirographaires. Mais s'il existe des crĂ©anciers d'un rang supĂ©rieur frais de justice, salaires, cotisations sociales, impĂŽts, ils pourront faire valoir leur droit de prĂ©fĂ©rence et rĂ©cupĂ©rer le prix de la vente. Le crĂ©ancier perd alors son gage il ne lui reste plus qu'une crĂ©ance chirographaire. Que devient le droit de rĂ©tention en cas de procĂ©dure collective ? Le droit de rĂ©tention a pour particularitĂ© de conserver tout son effet en cas de procĂ©dure collective du client ce qui, conjuguĂ© Ă  une trĂšs large opposabilitĂ© aux tiers, lui confĂšre une grande efficacitĂ©. Le droit de rĂ©tention permet d'Ă©viter le principe d'interdiction de paiement des crĂ©ances antĂ©rieures Ă  l'ouverture de la procĂ©dure. Le rĂ©tenteur doit-il dĂ©clarer sa crĂ©ance ? En principe, un crĂ©ancier a 2 mois Ă  compter de la publication du jugement d'ouverture au BODACC pour dĂ©clarer sa crĂ©ance au mandataire judiciaire. A dĂ©faut de dĂ©claration de sa crĂ©ance dans les dĂ©lais, la crĂ©ance est inopposable Ă  la procĂ©dure. Mais il n'en va pas ainsi pour le crĂ©ancier qui dispose d'un droit de rĂ©tention s'il ne dĂ©clare pas sa crĂ©ance Ă  la procĂ©dure, il aura toujours la possibilitĂ© de se faire payer et cela sans subir le concours des autres crĂ©anciers. Il est toutefois conseillĂ© au crĂ©ancier de dĂ©clarer malgrĂ© tout sa crĂ©ance Ă  la procĂ©dure et de mentionner par mesure de sĂ©curitĂ© qu'il bĂ©nĂ©ficie d'un droit de rĂ©tention. Le droit de rĂ©tention pendant la pĂ©riode d'observation L'entreprise qui fait l'objet d'une procĂ©dure collective a l'interdiction de rĂ©gler une dette dont le fait gĂ©nĂ©rateur est antĂ©rieur Ă  la date du jugement d'ouverture. Cependant, pendant la pĂ©riode d'observation d'une procĂ©dure de sauvegarde ou de redressement judiciaire, le juge commissaire peut autoriser le paiement d'une crĂ©ance antĂ©rieure pour dĂ©gager de son droit de rĂ©tention un bien retenu, lorsque celui-ci est nĂ©cessaire Ă  la poursuite de l'activitĂ© article L 621-24 du Code de commerce. Dans ce cas, le crĂ©ancier se verra rĂ©gler sa dette avant tout autre crĂ©ancier. Le droit de rĂ©tention dans le cadre d'un plan de sauvegarde, de redressement ou de cession L'adoption d'un plan de sauvegarde, de redressement ou de cession n'a aucune incidence sur le droit de rĂ©tention d'un crĂ©ancier. Il appartient Ă  l'entreprise en difficultĂ© de rĂ©gler son dĂ» si elle souhaite rĂ©cupĂ©rer le bien qui fait l'objet du droit de rĂ©tention. Le droit de rĂ©tention lors de la liquidation judiciaire Dans le cas d'une procĂ©dure de liquidation judiciaire, le droit de rĂ©tention reste opposable. Dans cette hypothĂšse, le liquidateur doit se faire autoriser par le juge-commissaire pour pouvoir acquitter la facture affĂ©rente au bien retenu. Toutefois, le Code de commerce ne subordonne pas cette autorisation Ă  la justification que le bien est nĂ©cessaire Ă  la poursuite de l'activitĂ©. Lorsque le liquidateur prend l'initiative de vendre le bien faisant l'objet de la rĂ©tention, le droit de rĂ©tention se reporte sur le prix dĂ©gagĂ© par la vente. Le rĂ©tenteur va alors primer sur tous les autres crĂ©anciers, y compris les salariĂ©s. Que risque le crĂ©ancier en cas de rĂ©tention abusive ? En cas de rĂ©tention injustifiĂ©e, le propriĂ©taire du bien retenu peut au choix payer la facture puis en contester le montant devant le tribunal compĂ©tent, ou, demander au juge la restitution de son bien sur le fondement de la rĂ©tention abusive. Dans certains cas, une plainte pour abus de confiance peut aussi ĂȘtre envisagĂ©e. Ce dĂ©lit est passible d'une amende pouvant aller jusqu'Ă  375 000 € et d'une peine de prison pouvant ĂȘtre de 3 ans.

Dunkerqueest la sous-préfecture la plus septentrionale de France, située dans le département du Nord à 65 km au nord-ouest de Lille et à 241 km au nord de Paris à vol d'oiseau [3].De plus, Dunkerque est à moins de 300 km de trois autres capitales européennes : Amsterdam, Bruxelles et Londres.La ville est également sur le Méridien de Paris, et depuis 2000 sur la Méridienne Verte.

La réception des objets transportés éteint toute action contre le voiturier pour avarie ou perte partielle si dans les trois jours, non compris les jours fériés, qui suivent celui de cette réception, le destinataire n'a pas notifié au voiturier, par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandée, sa protestation motivée. Si dans le délai ci-dessus prévu il est formé une demande d'expertise en application de l'article L. 133-4, cette demande vaut protestation sans qu'il soit nécessaire de procéder comme il est dit au premier alinéa. Toutes stipulations contraires sont nulles et de nul effet. Cette derniÚre disposition n'est pas applicable aux transports internationaux.

3 Les agents des caisses de mutualitĂ© sociale agricole mentionnĂ©s Ă  l'article L. 724-7 du code rural et de la pĂȘche maritime. A cet effet, ils agissent, chacun pour ce qui le
Actions sur le document Article L133-3 La réception des objets transportés éteint toute action contre le voiturier pour avarie ou perte partielle si dans les trois jours, non compris les jours fériés, qui suivent celui de cette réception, le destinataire n'a pas notifié au voiturier, par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandée, sa protestation motivée. Si dans le délai ci-dessus prévu il est formé une demande d'expertise en application de l'article L. 133-4, cette demande vaut protestation sans qu'il soit nécessaire de procéder comme il est dit au premier alinéa. Toutes stipulations contraires sont nulles et de nul effet. Cette derniÚre disposition n'est pas applicable aux transports internationaux. DerniÚre mise à jour 4/02/2012
SommairedĂ©placer vers la barre latĂ©rale masquer DĂ©but 1 Principes et spĂ©cificitĂ©s techniques 2 Histoire 3 Utilisations Afficher / masquer la sous-section Utilisations 3.1 DVD VidĂ©o 4 Évolution du home cinĂ©ma Afficher / masquer la sous-section Évolution du home cinĂ©ma 4.1 DVD audio et SACD 5 Protection anti-copie 6 Protections commerciales par zones 7 Formats 8 CapacitĂ© de
Article 26Version en vigueur depuis le 20 juin 2014I. et modifié les dispositions suivantes -Code de la sécurité sociale. Art. L612-4, Art. L612-13, Art. L613-4, Art. L613-7, Art. L613-7-1, Art. L633-10, Art. L635-1, Art. L635-5, Art. L642-1, Art. L642-2-1, Art. L645-2, Art. L133-6-7-2, Art. L242-11-LOI n° 2012-1404 du 17 décembre 2012 Art. 11 A abrogé les dispositions suivantes -Code de la sécurité sociale. Art. L642-2 A modifié les dispositions suivantes -Code de la sécurité sociale. Art. L642-2-1 A modifié les dispositions suivantes -Code de la sécurité sociale. Art. L645-2 A abrogé les dispositions suivantes -Code de la sécurité sociale. Art. L612-5 présent article s'applique aux cotisations et aux contributions de sécurité sociale dues au titre des périodes courant à compter du 1er janvier 2015. dérogation au A du présent III, le b du 1° et le 6° du I du présent article et le 1° du III et le V de l'article L. 133-6-7-2 du code de la sécurité sociale, dans sa rédaction résultant du présent article, s'appliquent aux cotisations et aux contributions de sécurité sociale dues au titre des périodes courant à compter d'une date fixée par décret et, au plus tard, à compter du 1er janvier 2016.
Laseule organisation professionnelle en France représentative des activités du déménagement et du garde-meubles Prescription de l'article L 133-6 du Code de Commerce www.jobdemenagement.com
Code de l'action sociale et des famillesChronoLĂ©gi Article L133-6 - Code de l'action sociale et des familles »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 janvier 2020 Naviguer dans le sommaire du code Nul ne peut exploiter ni diriger l'un quelconque des Ă©tablissements, services ou lieux de vie et d'accueil rĂ©gis par le prĂ©sent code, y exercer une fonction Ă  quelque titre que ce soit, ou ĂȘtre agréé au titre des dispositions du prĂ©sent code, s'il a Ă©tĂ© condamnĂ© dĂ©finitivement pour crime ou Ă  une peine d'au moins deux mois d'emprisonnement sans sursis pour les dĂ©lits prĂ©vus 1° Au chapitre Ier, Ă  l'exception du premier alinĂ©a de l'article 221-6, du titre II du livre II du code pĂ©nal ; 2° Au chapitre II, Ă  l'exception du premier alinĂ©a de l'article 222-19, du titre II du livre II du mĂȘme code ; 3° Aux chapitres III, IV, V et VII du titre II du livre II du mĂȘme code ; 4° Au titre Ier du livre III du mĂȘme code ; 5° Au chapitre Ier du titre II du livre III du mĂȘme code ; 6° Aux paragraphes 2 et 5 de la section 3 du chapitre II du titre III du livre IV du mĂȘme code ; 7° A la section 1 du chapitre III du titre III du livre IV du mĂȘme code ; 8° A la section 2 du chapitre IV du titre III du livre IV du mĂȘme code ; 9° Au chapitre Ier du titre IV du livre IV du mĂȘme code, ainsi que pour le dĂ©lit prĂ©vu Ă  l'article L. 3421-4 du code de la santĂ© publique. L'incapacitĂ© prĂ©vue au premier alinĂ©a du prĂ©sent article est applicable, quelle que soit la peine prononcĂ©e, aux personnes dĂ©finitivement condamnĂ©es pour les dĂ©lits prĂ©vus aux articles 222-29-1,222-30 et 227-22 Ă  227-27 du code pĂ©nal et pour le dĂ©lit prĂ©vu Ă  l'article 321-1 du mĂȘme code lorsque le bien recelĂ© provient des infractions mentionnĂ©es Ă  l'article 227-23 dudit code. En cas de condamnation, prononcĂ©e par une juridiction Ă©trangĂšre et passĂ©e en force de chose jugĂ©e, pour une infraction constituant, selon la loi française, un crime ou l'un des dĂ©lits mentionnĂ©s aux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents, le tribunal judiciaire du domicile du condamnĂ©, statuant en matiĂšre correctionnelle, dĂ©clare, Ă  la requĂȘte du ministĂšre public, qu'il y a lieu Ă  l'application de l'incapacitĂ© d'exercice prĂ©vue au prĂ©sent article, aprĂšs constatation de la rĂ©gularitĂ© et de la lĂ©galitĂ© de la condamnation et l'intĂ©ressĂ© dĂ»ment appelĂ© en chambre du conseil. Les personnes frappĂ©es d'une incapacitĂ© d'exercice peuvent demander Ă  en ĂȘtre relevĂ©es dans les conditions prĂ©vues aux articles 132-21 du code pĂ©nal, 702-1 et 703 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Cette requĂȘte est portĂ©e devant la chambre des appels correctionnels de la cour d'appel dans le ressort de laquelle le requĂ©rant rĂ©side lorsque la condamnation rĂ©sulte d'une condamnation Ă©trangĂšre et qu'il a Ă©tĂ© fait application des dispositions de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. Ces dispositions s'appliquent Ă©galement aux Ă©tablissements, services et lieux de vie et d'accueil mentionnĂ©s Ă  l'article L. 2324-1 du code de la santĂ© Ă  l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
conformĂ©mentaux dispositions du code de commerce. Lorsqu’ils relĂšvent de l’article L. 133-6-8 ou du 35° de l’article L. 311-3, les travailleurs indĂ©pendants ainsi que les personnes affiliĂ©es au rĂ©gime gĂ©nĂ©ral en application du mĂȘme 35° peuvent autoriser par mandat la Forum Questions techniques et entraide entre juristes Sujet responsabilitĂ© et transport franco responsabilitĂ© et transport franco "Membre actif" 82 messages Localisation 75 Profession Documentaliste, KM Bonjour, qqn sait-il si le fait que le transport soit conclu entre l'acheteur et le vendeur "franco" c-Ă -d aux frais du destinataire a une incidence sur les responsabilitĂ©s des parties au contrat contrat de vente et contrat de transport. Sinon, oĂč puis-je chercher ça? Merci. Re responsabilitĂ© et transport franco de Erick le Mer 28 FĂ©v 2007 1213 "VĂ©tĂ©ran" 769 messages Localisation 75 Profession Avocat bergamascovic a Ă©crit Bonjour, qqn sait-il si le fait que le transport soit conclu entre l'acheteur et le vendeur "franco" c-Ă -d aux frais du destinataire a une incidence sur les responsabilitĂ©s des parties au contrat contrat de vente et contrat de transport.Sinon, oĂč puis-je chercher ça?Merci. Non, cela n'a aucune incidence, les marchandises voyageant toujours aux risques du destinataire. Vous trouverez ça, soit dans le Lamy droit des transports, soit en consultant les diffĂ©rents contrats types de transport de marchandises. La seule exception notable concerne le transport de dĂ©chets qui demeurent sous la responsabilitĂ© de leur "propriĂ©taire" jusqu'Ă  leur Ă©limination. Cdt. de HervĂ© le Mer 28 FĂ©v 2007 1215 "VĂ©tĂ©ran" 3913 messages Localisation Etranger Profession Juriste Vous parlez d'une livraison franco port payĂ© par le destiantaire directement au vendeur et non au transporteur ou contre-remboursement livraison payĂ©e par l'acheteur au trasporteur ? Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour... de Erick le Mer 28 FĂ©v 2007 1223 "VĂ©tĂ©ran" 769 messages Localisation 75 Profession Avocat HervĂ© a Ă©crit Vous parlez d'une livraison franco port payĂ© par le destiantaire directement au vendeur et non au transporteur ou contre-remboursement livraison payĂ©e par l'acheteur au trasporteur ? Il me semble que quelle que soit l'hypothĂšse, cela ne fait aucune diffĂ©rence au regard des risques liĂ©s au transport. Je me trompe ? de HervĂ© le Mer 28 FĂ©v 2007 1229 "VĂ©tĂ©ran" 3913 messages Localisation Etranger Profession Juriste Juste un peu le transporteur peut refuser la livraison dans le cas d'un paiement contre remboursement s'il n'obtient pas le paiement au moment de la prĂ©sentation de la marchandise. Il n'est cependant plus responsable de la conservation de la marchandise Ă  compter de la premiĂšre prĂ©sentation au destinataire selon le contrat type de transport Ă©ditĂ© par le ministĂšre. Par ailleurs, une autre question dans l'opĂ©ration de transport, y-a-t-il un non commerçant impliquĂ© ? La loi Gayssot intĂ©grĂ©e au Code de commerce, notamment Ă  l'article L132-8 permet de recourrir contre tout intervenant Ă  l'opĂ©ration de transport routier expĂ©diteur, destinataire, commissionnaire Ă©ventuel pour que le transporteur puisse se faire payer du prix qui lui est dĂ». Cependant, bien que le transport soit une opĂ©ration commerciale par nature, l'application du Code de commerce Ă  un particulier ou un non commerçant peut parfois poser des problĂšmes d'application. Par ailleurs, le cas Ă©chĂ©ant, attention Ă  la prescription de l'article L133-6 du code de commerce 1 an. Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour... de bergamascovic le Mer 28 FĂ©v 2007 1229 "Membre actif" 82 messages Localisation 75 Profession Documentaliste, KM Merci de vos rĂ©ponses. Je parle de livraison franco. J'ai du mal a faire le lien entre les incidences d'une telle stipulation dans le contrat de vente et le contrat de transport qui s'en suit. Qui sera alors partie au contrat de transport si c'est le destinataire le dĂ©biteur du paiement du transport? Les responsabilitĂ©s Ă©ventuelles retard, pertes dans la relation acheteur-vendeur ne seront rĂ©glĂ©es que par le contrat de transport en cas de silence du contrat de vente sur ce point? Je pense que la rĂ©ponse Ă  ma question se situe dans celle-ci si le transport est franco dans le contrat de vente, qui est partie au contrat de transport? L'acheteur, le vendeur, les deux? Encore merci. Si vous avez des prĂ©cisions... Ps j'ai bien Lamy mais dans quelle partie dois-je regarder? Frais de port? ResponsabilitĂ©? Sachant que c'est la responsabilitĂ© des seules parties au contrat de transport qui sera traitĂ©e je suppose. de Erick le Mer 28 FĂ©v 2007 1237 "VĂ©tĂ©ran" 769 messages Localisation 75 Profession Avocat HervĂ© a Ă©crit Juste un peu le transporteur peut refuser la livraison dans le cas d'un paiement contre remboursement s'il n'obtient pas le paiement au moment de la prĂ©sentation de la marchandise. Il n'est cependant plus responsable de la conservation de la marchandise Ă  compter de la premiĂšre prĂ©sentation au destinataire selon le contrat type de transport Ă©ditĂ© par le ailleurs, une autre question dans l'opĂ©ration de transport, y-a-t-il un non commerçant impliquĂ© ? La loi Gayssot intĂ©grĂ©e au Code de commerce, notamment Ă  l'article L132-8 permet de recourrir contre tout intervenant Ă  l'opĂ©ration de transport routier expĂ©diteur, destinataire, commissionnaire Ă©ventuel pour que le transporteur puisse se faire payer du prix qui lui est dĂ». Cependant, bien que le transport soit une opĂ©ration commerciale par nature, l'application du Code de commerce Ă  un particulier ou un non commerçant peut parfois poser des problĂšmes d'application. Par ailleurs, le cas Ă©chĂ©ant, attention Ă  la prescription de l'article L133-6 du code de commerce 1 an. C'est surement vrai tout ça, mais ça ne contredit en rien mon message qui disait que le fait que le transport soit franco ou en port dĂ» est sans incidence sur les risques liĂ©s au transport. Cdt de HervĂ© le Mer 28 FĂ©v 2007 1242 "VĂ©tĂ©ran" 3913 messages Localisation Etranger Profession Juriste Ben si un peu... Si le transport se fait franco, le transporteur ne peut pas retenir la marchandise si le destinataire est prĂ©sent et l'accepte, avec ou sans paiement normalement sans d'ailleurs. Dans le cas d'une rĂ©tention pour un motif quelconque, il commettrait une faute contractuelle susceptible d'engager sa responsabilitĂ© civile Ă  l'Ă©gard de tous les autres intervenants Ă  l'opĂ©ration de transport. Au contraire, dans le cas d'un transport contre-remboursement, la rĂ©tention de la marchandise est parfaitement lĂ©gale en l'absence de paiement Ă  la livraison et n'egage en rien la RC du transporteur. Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour... de Erick le Mer 28 FĂ©v 2007 1248 "VĂ©tĂ©ran" 769 messages Localisation 75 Profession Avocat HervĂ© a Ă©crit Ben si un peu... Si le transport se fait franco, le transporteur ne peut pas retenir la marchandise si le destinataire est prĂ©sent et l'accepte, avec ou sans paiement normalement sans d'ailleurs. Dans le cas d'une rĂ©tention pour un motif quelconque, il commettrait une faute contractuelle susceptible d'engager sa responsabilitĂ© civile Ă  l'Ă©gard de tous les autres intervenants Ă  l'opĂ©ration de contraire, dans le cas d'un transport contre-remboursement, la rĂ©tention de la marchandise est parfaitement lĂ©gale en l'absence de paiement Ă  la livraison et n'egage en rien la RC du parlĂ© simplement des risques liĂ©s au transport et pas de la responsabilitĂ© du paiement... [/quote] de HervĂ© le Mer 28 FĂ©v 2007 1337 "VĂ©tĂ©ran" 3913 messages Localisation Etranger Profession Juriste Et si la marchandise n'est pas livrĂ©e avec un destinataire de mauvaise foi en cas de contre remboursement, le risque liĂ© au transport de mettre en jeu une RC ne compte pas? Je me permets d'insister si on parle par exemple de livraison d'une machine constituant un investissement important par exemple... Sinon, si vous parliez uniquement du risque liĂ© Ă  la marchandise, sa conservation et sa qualitĂ©, de toute maniĂšre, cela dĂ©pend essentiellement du transfert de propriĂ©tĂ© de la marchandise cf contrat de vente et lĂ  nous sommes d'accord. Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour... Afficher les messages postĂ©s depuis Afficher les messages postĂ©s depuis Qui est en ligne Au total il y a 24 utilisateurs en ligne 0 enregistrĂ©, 1 invisible et 23 invitĂ©s basĂ©es sur les utilisateurs actifs des 5 derniĂšres minutes. Le record du nombre d’utilisateurs en ligne est de 1334, le Mar 14 Avr 2020 2028 Bienvenue sur le Village de la Justice. Le 1er site de la communautĂ© du droit, certifiĂ© 4e site Pro en France Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, huissiers, magistrats, RH, paralegals, Ă©tudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent Ă©changer et recruter. * Aujourd'hui 149 110 membres, 23074 articles, 126 575 messages sur les forums, 4 300 annonces d'emploi et stage... et 2 000 000 visites du site par mois en moyenne. * FOCUS SUR > Suite du Legal Design Sprint 2022-2023 ! Angers, Bruxelles, Rennes, Lyon et Paris... A LIRE AUSSI > Suivez le Village sur les RĂ©seaux sociaux... Et pourquoi pas avec une Alerte mail sur nouveaux articles ? 17/08 Formation initiale et cursus ‱ Re Formations courtes RPVA, E-CARPA, TELERECOURS 14/08 Management, Ă©changes professionnels ‱ Re Conciliation/mĂ©diation et autres modes de rĂšglement ... 10/08 PrĂ©paration d’examens, concours, travaux d’étudiants... ‱ Re Que faire face Ă  plusieurs Ă©checs ... 07/08 PrĂ©paration d’examens, concours, travaux d’étudiants... ‱ Re Que faire face Ă  plusieurs Ă©checs ... 05/08 Installation des Avocats et accĂšs Ă  la profession ‱ Re Article 100 Avocat Etranger 05/08 PrĂ©paration d’examens, concours, travaux d’étudiants... ‱ Re PrĂ©paration article 100 04/08 PrĂ©paration d’examens, concours, travaux d’étudiants... ‱ Que faire face Ă  plusieurs Ă©checs ? ArticleL133-9. Sans prĂ©judice des articles L. 121-95 et L. 121-96 du code de la consommation, les dispositions des articles L. 133-1 Ă  L. 133-8 relatives au voiturier s'appliquent aux entreprises de transport de dĂ©mĂ©nagement dĂšs lors que la prestation objet du contrat de dĂ©mĂ©nagement comprend pour partie une prestation de transport. Le Code monĂ©taire et financier regroupe les lois relatives au droit monĂ©taire et financier français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code monĂ©taire et financier ci-dessous Article L133-6 EntrĂ©e en vigueur 2018-01-13 I. - Une opĂ©ration de paiement est autorisĂ©e si le payeur a donnĂ© son consentement Ă  son exĂ©cution. Toutefois, le payeur et son prestataire de services de paiement peuvent convenir que le payeur pourra donner son consentement Ă  l'opĂ©ration de paiement aprĂšs l'exĂ©cution de cette derniĂšre. II. - Une sĂ©rie d'opĂ©rations de paiement est autorisĂ©e si le payeur a donnĂ© son consentement Ă  l'exĂ©cution de la sĂ©rie d'opĂ©rations, notamment sous la forme d'un mandat de prĂ©lĂšvement. Codede commerce. PREMIÈRE PARTIE - LÉGISLATIVE (Art. L. 110-1 - Art. L. 960-4) DEUXIÈME PARTIE - RÉGLEMENTAIRE (Art. R. 121-1 - Art. R. 976-1) TROISIÈME PARTIE - ARRÊTÉS (Art. A. 123-1 - Art. A. 823-37) FonctionnalitĂ©s. Imprimer. TĂ©lĂ©charger. Envoyer par email. Modifier la taille du texte. Élargir. InsĂ©rer dans un dossier. Copier l'URL . Flow mode container; Les conditions Aller au contenuAller au menuAller au menuAller Ă  la recherche Informations de mises Ă  jour Gestion des cookies Nous contacter Droit nationalen vigueur Constitution Constitution du 4 octobre 1958 DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 PrĂ©ambule de la Constitution du 27 octobre 1946 Charte de l'environnement Codes Textes consolidĂ©s Jurisprudence Jurisprudence constitutionnelle Jurisprudence administrative Jurisprudence judiciaire Jurisprudence financiĂšre Circulaires et instructions Accords collectifs Accords de branche et conventions collectives Accords d'entreprise Publicationsofficielles Bulletins officiels Bulletins officiels des conventions collectives Journal officiel DĂ©bats parlementaires Questions Ă©crites parlementaires Documents administratifs Autourde la loi Codification Rapports annuels de la Commission supĂ©rieure de codification Tables de concordance LĂ©gislatif et rĂ©glementaire Dossiers lĂ©gislatifs Etudes d'impact des lois Les avis du Conseil d'État rendus sur les projets de loi Application des lois Fiches d'impact des ordonnances, dĂ©crets et arrĂȘtĂ©s Statistiques de la norme Charte orthotypographique du Journal officiel AutoritĂ©s indĂ©pendantes AutoritĂ©s administratives indĂ©pendantes et autoritĂ©s publiques indĂ©pendantes relevant du statut gĂ©nĂ©ral dĂ©fini par la loi n° 2017-55 du 20 janvier 2017 AutoritĂ©s ne relevant pas du statut gĂ©nĂ©ral des autoritĂ©s administratives indĂ©pendantes Entreprises Tableaux et chronologies des dates communes d'entrĂ©e en vigueur Norme Afnor d'application obligatoire Guide de lĂ©gistique SVA "Silence vaut accord" Droit et jurisprudencede l'Union europĂ©enne Journal officiel de l'Union europĂ©enne Jurisprudence de l'Union EuropĂ©enne Droitinternational Jurisprudence CEDH Juridictions internationales â€č Article prĂ©cĂ©dentArticle suivant â€șLOI n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises 1ChronoLĂ©gi Article 6 - LOI n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises 1 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duTitre Ier ADAPTATION DU RÉGIME DES BAUX COMMERCIAUX Articles 1 Ă  21 Article 1 Article 2 Article 3 Article 4 Article 5 Article 6 Article 7 Article 8 Article 9 Article 10 Article 11 Article 12 Article 13 Article 14 Article 15 Article 16 Article 17 Article 18 Article 19 Article 20 Article 21 Titre II PROMOTION ET DÉVELOPPEMENT DES TRÈS PETITES ENTREPRISES Articles 22 Ă  36Chapitre Ier Qualification professionnelle et dĂ©finition de la qualitĂ© d'artisan Articles 22 Ă  23 Article 22 Article 23 Chapitre II Dispositions relatives aux entrepreneurs bĂ©nĂ©ficiant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Articles 24 Ă  32 Article 24 Article 25 Article 26 Article 27 Article 28 Article 29 Article 30 Article 31 Article 32 Chapitre III Simplification du rĂ©gime de l'entrepreneur individuel Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e Articles 33 Ă  36 Article 33 Article 34 Article 35 Article 36 Titre III AMÉLIORATION DE L'EFFICACITÉ DE L'INTERVENTION PUBLIQUE Articles 37 Ă  68Chapitre Ier Simplification et modernisation de l'amĂ©nagement commercial Articles 37 Ă  60 Article 37 Article 38 Article 39 Article 39 Article 40 Article 41 Article 42 Article 43 Article 44 Article 45 Article 46 Article 47 Article 48 Article 49 Article 50 Article 51 Article 52 Article 53 Article 54 Article 55 Article 56 Article 57 Article 58 Article 59 Article 60 Chapitre II Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce Articles 61 Ă  62 Article 61 Article 62 Chapitre III Dispositions relatives aux rĂ©seaux consulaires Articles 63 Ă  67 Article 63 Article 64 Article 65 Article 66 Article 67 Chapitre IV Dispositions renforçant l'effectivitĂ© du droit Ă©conomique Article 68 Article 68 Titre IV DISPOSITIONS RELATIVES AUX OUTRE-MER Articles 69 Ă  70 Article 69 Article 70 Titre V UTILISATION DU DOMAINE PUBLIC DANS LE CADRE DE L'EXPLOITATION DE CERTAINES ACTIVITÉS COMMERCIALES Articles 71 Ă  73 Article 71 Article 72 Article 73 Naviguer dans le sommaire Article 6Retourner en haut de la page×Cookies est le dĂ©pot de cookies pour accĂ©der Ă  cette fonctionnalitĂ© L 331-11 du code de la consommation, L. 670-6 du code de commerce, article 80 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohĂ©sion sociale, ordonnance n° 2013-421 du 23 mai 2013 relative Ă  l'inscription au fichier national
À partir d’un certain montant de chiffre d’affaires, l’auto-entrepreneur a l’obligation de disposer d’un compte bancaire dĂ©diĂ© Ă  son auto-entreprise. Cependant, la rĂ©glementation offre de nombreuses possibilitĂ©s en la matiĂšre le micro-entrepreneur peut opter pour un compte courant, un compte professionnel, une banque physique ou mĂȘme une banque en ligne. Compte bancaire d’un auto-entrepreneur ce que dit la loi En tant qu'auto-entrepreneur, vous avez l'obligation d'ouvrir un compte dĂ©diĂ© Ă  votre auto-entreprise si votre chiffre d'affaires annuel est supĂ©rieur Ă  10 000 € pendant deux annĂ©es consĂ©cutives. Dans une telle situation, vous disposez de 12 mois pour vous plier Ă  cette formalitĂ©. C'est l'Article L133-6-8-4 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale qui dĂ©finit cette obligation en ces termes Le travailleur indĂ©pendant qui a optĂ© pour l'application de l'article L. 133-6-8 du prĂ©sent code est tenu, au plus tard douze mois aprĂšs la dĂ©claration de la crĂ©ation de son entreprise, de dĂ©dier un compte ouvert dans un des Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă  l'article L. 123-24 du code de commerce Ă  l'exercice de l'ensemble des transactions financiĂšres liĂ©es Ă  son activitĂ© professionnelle. » L'une des particularitĂ©s du statut d'auto-entrepreneur, c'est que vous exercez votre activitĂ© en nom propre, et non avec le nom d'une sociĂ©tĂ©. ConsĂ©quences ? Vous n'avez pas l'obligation d'ouvrir un compte bancaire dit professionnel ». Vous pouvez opter pour un simple compte courant, Ă  condition que celui-ci soit uniquement consacrĂ© Ă  votre auto-entreprise. L’usage d’un compte bancaire pour l’auto-entreprise Qu’il s’agisse d’un compte classique ou professionnel, le compte bancaire de l’auto-entrepreneur doit centraliser toutes les transactions financiĂšres de l'auto-entreprise. Cela concerne notamment les rĂšglements de vos clients ; le paiement des cotisations sociales et fiscales de l'auto-entreprise ; les dĂ©penses liĂ©es Ă  l'exercice de votre activitĂ© achat de fournitures, de matiĂšre premiĂšre, etc. ; le versement de votre rĂ©munĂ©ration vers votre compte courant. Le compte bancaire de l'auto-entreprise doit uniquement ĂȘtre utilisĂ© pour les dĂ©penses et encaissements liĂ©s Ă  votre activitĂ©. Vous ne pouvez donc pas vous en servir pour rĂ©aliser des achats personnels par exemple. C'est tout particuliĂšrement important en cas de contrĂŽle afin de pouvoir prĂ©senter une comptabilitĂ© claire et transparente. Le choix du compte bancaire de l’auto-entrepreneur Vous l’aurez compris la nĂ©cessitĂ© d’un compte bancaire dĂ©diĂ© est l’une des obligations comptables de l’auto-entreprise. NĂ©anmoins, vous disposez de plusieurs possibilitĂ©s en la matiĂšre. DĂ©couvrez ci-dessous les avantages et les inconvĂ©nients des diffĂ©rents comptes bancaires accessibles aux auto-entrepreneurs. Le second compte courant la solution la plus simple et la plus Ă©conomique consiste Ă  ouvrir un second compte courant dans la banque oĂč vous ĂȘtes actuellement. La gestion de votre trĂ©sorerie et le versement de votre rĂ©munĂ©ration seront ainsi facilitĂ©s. Notez cependant que les banques dites traditionnelles » peuvent ĂȘtre rĂ©ticentes Ă  vous accorder un tel compte pour votre auto-entreprise, soit par manque de connaissance de la lĂ©gislation, soit pour vous diriger vers un compte bancaire professionnel. Le compte bancaire professionnel Ă  condition d'accepter des frais de tenue de compte plus importants, le compte bancaire professionnel peut ĂȘtre intĂ©ressant afin de profiter de services spĂ©cifiques. Cela permet notamment d'avoir accĂšs Ă  des produits dĂ©diĂ©s assurance RC Pro, terminal de paiement, etc., de pouvoir souscrire un crĂ©dit pour votre auto-entreprise, d'avoir une autorisation de dĂ©couvert plus importante et d'ĂȘtre accompagnĂ© par un conseiller spĂ©cialiste des professionnels. Le compte bancaire dĂ©diĂ© aux auto-entrepreneurs pour rĂ©pondre aux attentes des 1,9 million de micro-entrepreneurs français, de nombreux acteurs de la banque en ligne ont dĂ©veloppĂ© des solutions bancaires spĂ©cifiques aux auto-entreprises. Ces derniĂšres se diffĂ©rencient gĂ©nĂ©ralement par des frais bancaires rĂ©duits, des services dĂ©diĂ©s aux auto-entrepreneurs et aucune obligation de revenus fixes. À noter l’auto-entrepreneur peut aussi bien opter pour un compte bancaire au sein d’une banque dite physique » que d’une banque en ligne. La premiĂšre dispose d’agences pouvant accueillir les micro-entrepreneurs, mais ses frais sont gĂ©nĂ©ralement plus importants. La seconde ne dispose pas de points d’accueil physiques, mais se rattrape bien souvent par des conditions tarifaires plus avantageuses. À chacun de choisir l’établissement rĂ©pondant le mieux Ă  ses besoins.
Cest l'Article L du Code de la SĂ©curitĂ© sociale qui dĂ©finit cette obligation en ces termes : « Le travailleur indĂ©pendant qui a optĂ© pour l'application de l'article L. 133-6-8 du prĂ©sent code est tenu, au plus tard douze mois aprĂšs la dĂ©claration de la crĂ©ation de son entreprise, de dĂ©dier un compte ouvert dans un des Titre 4 Taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat CGI, art. 1601 ; Loi n° 2016-1917 du 29 dĂ©cembre 2016 de finances pour 2017, art. 103, I-1° ; DĂ©cret n° 2010-1356 du 11 novembre 2010 mettant en Ɠuvre la rĂ©forme du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat et DĂ©cret n° 2011-350 du 30 mars 2011 portant diverses dispositions d'application de la rĂ©forme des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat ; BOI-IF-AUT-20 ; Brochure pratique IDL 2016, p. 197 Ă  198 6323 Une taxe additionnelle Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises, codifiĂ©e Ă  l'article 1601 du CGI, est perçue au profit des chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat ou des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion CMRA ou CMAR et de l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Le produit de cette taxe est affectĂ© Ă  chacun des bĂ©nĂ©ficiaires mentionnĂ©s prĂ©cĂ©demment et, depuis le 1er janvier 2016, aux chambres de mĂ©tiers, et aux caisses instituĂ©es par elles, des dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle loi n° 2015-1786 de finances rectificative pour 2015, art. 88. Ces trois dĂ©partements forment, depuis la rĂ©forme territoriale de 2016, une rĂ©gion unique dĂ©nommĂ©e Grand Est. Cette taxe pourvoit Ă  une partie des dĂ©penses des Ă©tablissements publics constituant le rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Elle est employĂ©e, dans le respect des rĂšgles de concurrence nationales et communautaires, pour remplir les missions qui leur sont confiĂ©es par les lois et les rĂšglements, Ă  l'exclusion des activitĂ©s marchandes. Elle est composĂ©e d'un droit fixe et de deux droits additionnels. Elle est Ă©tablie et recouvrĂ©e dans les mĂȘmes conditions que la cotisation fonciĂšre des entreprises. Par ailleurs, un droit Ă©gal Ă  10 % du montant maximal du droit fixe revenant aux CRMA ou aux CMAR est perçu au profit d'un fonds destinĂ© Ă  financer des actions de promotion et de communication CGI, art. 1601 A ainsi que des actions de formation continue au profit de l'artisanat CGI, art. 1601 B cf. n° 6325 et 6326. PrĂ©cision Le plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutĂ©e ne s'applique pas aux taxes visĂ©es Ă  l'article 1601 du CGI, Ă  l'article 1601 A du CGI et Ă  l'article 1601 B du CGI ni aux frais d'assiette et de recouvrement opĂ©rĂ©s par l’État sur ces taxes en application de l'article 1641 du CGI CGI, art. 1647 B sexies. Chapitre 1 Champ d'application de la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat Loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises, art. 29 ; BOI-IF-AUT-20 au I A. Personnes imposables 6323-1 La taxe est acquittĂ©e par les exploitations individuelles ou les sociĂ©tĂ©s soumises Ă  l'obligation de s'inscrire au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou qui y demeurent immatriculĂ©s. B. ExonĂ©rations et dĂ©grĂšvements 6323-2 1. ExonĂ©ration temporaire en faveur des entreprises nouvelles Les entreprises qui bĂ©nĂ©ficient de l'exonĂ©ration d'impĂŽt sur le revenu ou d'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, prĂ©vue Ă  l'article 44 sexies du CGI, Ă  l'article 44 septies du CGI et Ă  l'article 44 quindecies du CGI peuvent ĂȘtre temporairement exonĂ©rĂ©es des taxes pour frais de chambre de commerce et d'industrie et pour frais de chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat. PrĂ©cision Les exonĂ©rations prĂ©vues Ă  l'article 44 sexies du CGI et Ă  l'article 44 septies du CGI sont prorogĂ©s jusqu'au 31 dĂ©cembre 2020 et l'exonĂ©ration prĂ©vue Ă  l'article 44 quindecies du CGI prorogĂ©e jusqu'au 31 dĂ©cembre 2015 par l'article 47 de la loi n° 2014-1655 du 29 dĂ©cembre 2014 de finances rectificative pour 2014. L'exonĂ©ration prĂ©vue Ă  l'article 1602 A du CGI est par consĂ©quent prorogĂ©e d'autant. Sur les exonĂ©rations prĂ©vues Ă  l'article 44 sexies du CGI, Ă  l'article 44 septies du CGI et Ă  l'article 44 quindecies du CGI, cf. Livre BIC nos 2835 et suiv. et 2868 et Livre IS nos 3990 et suiv. Pour les entreprises créées depuis le 1er janvier 2004, l'exonĂ©ration porte sur les deux Ă  cinq annĂ©es suivant celle de leur crĂ©ation, selon la durĂ©e fixĂ©e par la dĂ©libĂ©ration des organismes consulaires. Les dĂ©libĂ©rations prises par les chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat s'appliquent Ă  la part de la taxe additionnelle Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises pour frais de chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat revenant aux chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat et Ă  l'AssemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Le bĂ©nĂ©fice des exonĂ©rations est par ailleurs subordonnĂ© au respect du rĂšglement UE n° 1407/2013 de la Commission, du 18 dĂ©cembre 2013, relatif Ă  l'application des articles 107 et 108 du traitĂ© sur le fonctionnement de l'Union europĂ©enne aux aides de minimis. Cet encadrement communautaire s'applique aux avantages octroyĂ©s Ă  compter du 1er janvier 2014 loi n° 2014-1655 du 29 dĂ©cembre 2014 de finances rectificative pour 2014, art. 47, II. 2. ExonĂ©ration temporaire en faveur des chefs d'entreprises individuelles exerçant une activitĂ© artisanale CGI, art. 1601, al. 11 dans sa version antĂ©rieure au 1er janvier 2015 et CGI, art. 1601 A, dernier alinĂ©a abrogĂ©s par l'article 29 de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises En vertu de l'article 67 de la loi n° 2009-1674 du 30 dĂ©cembre 2009 de finances rectificative pour 2009, les chefs d'entreprises individuelles créées Ă  compter du 1er avril 2010, exerçant une activitĂ© artisanale Ă  titre principal bĂ©nĂ©ficiant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale rĂ©gime du micro-social simplifiĂ© sont exonĂ©rĂ©s jusqu'au terme de la deuxiĂšme annĂ©e civile suivant celle de la crĂ©ation de leur entreprise - de la taxe pour frais de chambres des mĂ©tiers CGI, art. 1601, al. 11 ; nos 6323 et suiv. ; - et du droit perçu pour le financement des actions de promotion et de communication au profit de l'artisanat CGI, art. 1601 A, dernier alinĂ©a ; cf. n° 6325. Ces deux exonĂ©rations sont supprimĂ©es Ă  compter du 1er janvier 2015 par l'article 29 de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises, lequel instaure parallĂšlement, Ă  compter du 1er janvier 2015, une modalitĂ© particuliĂšre de dĂ©termination des droits correspondants Ă  la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat et au droit perçu pour le financement des actions de promotion et de communication au profit de l'artisanat dus par les chefs d'entreprise bĂ©nĂ©ficiant du rĂ©gime du micro-social cf. n° 6324-3. 3. DĂ©grĂšvements Les personnes physiques titulaires de l'allocation de solidaritĂ© aux personnes ĂągĂ©es mentionnĂ©e Ă  l'article L. 815-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ou de l'allocation supplĂ©mentaire d'invaliditĂ© mentionnĂ©e Ă  l'article L. 815-24 du code de la sĂ©curitĂ© sociale sont dĂ©grevĂ©es d'office de la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Chapitre 2 DĂ©termination de la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat BOI-IF-AUT-20 au II 6324 Cette taxe est composĂ©e d'un droit fixe cf. n° 6324-1 et de deux droits additionnels cf. n° 6324-2. Remarque À compter de 2017, ces taxes ne s'appliquent dans les dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle qu'en ce qui concerne loi n° 2016-1917 du 29 dĂ©cembre 2016 de finances pour 2017, art. 103, I-1° - le droit fixe arrĂȘtĂ© d'une part, par l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat et de la chambre rĂ©gionale; - le droit fixe rĂ©duit arrĂȘtĂ© par la CRMA Grand Est chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat Grand Est ; - le droit additionnel par ressortissant, visĂ© au c de l'article 1601 du CGI cf. n° 6324-2 au 2°. AntĂ©rieurement Ă  2017, seul le droit fixe arrĂȘtĂ© par l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat Ă©tait applicable dans les trois dĂ©partements. En revanche, la Moselle Ă©tait Ă©galement soumise au droit fixe rĂ©duit arrĂȘtĂ© par la chambre de Lorraine et au droit additionnel. Pour des prĂ©cisions sur les modalitĂ©s de dĂ©libĂ©ration des chambres des mĂ©tiers, cf. n° 6008-1 et suivants. a. Le droit fixe CGI, a ; BOI-IF-AUT-20 au II-A-1 ; Brochure pratique IDL 2016, p. 200 6324-1 Le droit fixe par ressortissant est Ă©gal Ă  la somme des droits arrĂȘtĂ©s par l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat ainsi que par la chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat ou par la chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion, dans la limite d'un montant maximal fixĂ© dans le tableau suivant en proportion du montant annuel du plafond de la sĂ©curitĂ© sociale en vigueur au 1er janvier de l'annĂ©e d'imposition. Ce plafond est fixĂ© Ă  39 228 € au 1er janvier 2017 arrĂȘtĂ© AFSS1628753A du 5 dĂ©cembre 2016. En pourcentage, il est fixĂ© de la façon suivante 2011 2012 2013 2014 et annĂ©es suivantes AssemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat 0,0436 0,0425 0,0414 0,0403 Chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat ou chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion 0,3112 0,3032 0,2952 0,2872 Chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat ou chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion de Lorraine puis, Ă  compter de 2017, de rĂ©gion Grand Est droit fixe applicable aux ressortissants du dĂ©partement de la Moselle puis, Ă  compter de 2017, des dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. 0,0274 0,0267 0,0254 0,0247 b. Les droits additionnels BOI-IF-AUT-20 au II-A-2 ; Brochure pratique IDL 2016, p. 200 6324-2 L'article 15 de la loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 institue deux droits additionnels. 1° Le droit additionnel Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises CGI, b et CGI, ann. II, art. 321 bis Le droit additionnel Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises, dont le produit est arrĂȘtĂ© par les chambres concernĂ©es, ne peut excĂ©der 60 % du produit du droit fixe revenant auxdites chambres. Toutefois, ces chambres sont autorisĂ©es Ă  porter le produit du droit additionnel jusqu'Ă  90 % du produit du droit fixe, afin de mettre en Ɠuvre des actions ou de rĂ©aliser des investissements dans les conditions dĂ©finies Ă  l'article 321 bis de l'annexe II au CGI, modifiĂ© par le dĂ©cret n° 2011-350 du 30 mars 2011. Ainsi, l'article 321 bis de l'annexe II au CGI prĂ©cise que - le vote d'un produit du droit additionnel Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises en dĂ©passement du niveau prĂ©vu au premier alinĂ©a du b de l'article 1601 du CGI est subordonnĂ© Ă  la conclusion entre l'État et l'Ă©tablissement intĂ©ressĂ© d'une convention dĂ©finissant des objectifs de rĂ©alisations et de maĂźtrise des coĂ»ts ; - l'autoritĂ© compĂ©tente pour autoriser le dĂ©passement du produit du droit additionnel et signer la convention est le prĂ©fet de rĂ©gion ; - la convention visĂ©e ci-dessus prĂ©voit les actions ou les investissements Ă  rĂ©aliser et les engagements de limitation de dĂ©penses souscrits par la chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion ou la chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat ; - Ă  compter du 1er janvier 2013, la convention visĂ©e ci-dessus est complĂ©tĂ©e par des indicateurs d'activitĂ© et de performance Ă©valuant, d'une part, le degrĂ© de rĂ©alisation des projets et des objectifs opĂ©rationnels de l'Ă©tablissement et, d'autre part, l'impact sur les entreprises artisanales de ses activitĂ©s. À compter de la mĂȘme date, la convention peut ĂȘtre conclue pour une pĂ©riode pluriannuelle. En ce cas, un compte rendu d'exĂ©cution annuel est transmis au prĂ©fet de rĂ©gion et au directeur rĂ©gional des finances publiques ; - le prĂ©fet de rĂ©gion peut, lorsque les engagements fixĂ©s dans la convention n'ont pas Ă©tĂ© respectĂ©s, plafonner ou supprimer le droit Ă  dĂ©passement prĂ©vu par les deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as du b de l'article 1601 du CGI. Cette dĂ©cision n'est pas subordonnĂ©e Ă  la conclusion d'une nouvelle convention. Elle est communiquĂ©e Ă  l'Ă©tablissement intĂ©ressĂ© un mois au moins avant la date limite de vote de son produit de taxe additionnelle. 2° Le droit additionnel par ressortissant CGI, art. 1601, c La taxe est Ă©galement composĂ©e d'un droit additionnel par ressortissant, affectĂ© par les chambres concernĂ©es au financement d'actions de formation, au sens de l'article L. 6313-1 du code du travail Ă  l'article L. 6313-11 du code du travail et de l'article L. 6353-1 du code du travail, des chefs d'entreprises artisanales dans la gestion et le dĂ©veloppement de celles-ci. Ces actions de formation font l'objet d'une comptabilitĂ© analytique et sont gĂ©rĂ©es sur un compte annexe. Ce droit est fixĂ© Ă  0,12 % du montant annuel du plafond de la sĂ©curitĂ© sociale en vigueur au 1er janvier de l'annĂ©e d'imposition. Les dispositions du c de l'article 1601 du CGI seront abrogĂ©es Ă  compter de 2018 et transposĂ©es, sans changement sur le fond, Ă  l'article L. 6331-48 du code du travail suite au transfert du recouvrement de cette taxe Ă  l'Urssaf loi n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016 relative au travail, Ă  la modernisation du dialogue social et Ă  la sĂ©curisation des parcours professionnels, art. 41. c. les taux spĂ©cifiques CGI, art. 1601-0 A ; Loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises, art. 29 ; DĂ©cret n° 2015-1137 du 14 septembre 2015 6324-3 Par dĂ©rogation aux a et b de l'article 1601 du CGI taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat, cf. n° 6324-1 et n° 6324-2 et Ă  l'article 1601 A du CGI droit perçu pour le financement des actions de promotion et de communication au profit de l'artisanat, cf. n° 6325, les droits correspondants dus par les chefs d'entreprise bĂ©nĂ©ficiant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale rĂ©gime du micro-social simplifiĂ© sont calculĂ©s en appliquant au montant de leur chiffre d'affaires, rĂ©alisĂ© Ă  compter du 1er janvier 2015, le taux applicable prĂ©vu par le tableau suivant Hors Alsace-Moselle Alsace Moselle Prestations de services 0,48% 0,65% 0,83% Achat-vente 0,22% 0,29% 0,37% Cette modalitĂ© particuliĂšre de calcul s'applique au chiffre d'affaires rĂ©alisĂ© Ă  compter du 1er janvier 2015. Elle est instaurĂ©e parallĂšlement Ă  la suppression par l'article 29 de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises, Ă  compter de la mĂȘme date, des exonĂ©rations temporaires en faveur des chefs d'entreprises individuelles exerçant une activitĂ© artisanale prĂ©vues au onziĂšme alinĂ©a de l'article 1601 du CGI et au dernier alinĂ©a de l'article 1601 A du CGI cf. n° 6323-1. PrĂ©cisions Ces droits sont recouvrĂ©s et contrĂŽlĂ©s par les organismes mentionnĂ©s Ă  l'article L. 213-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale et Ă  l'article L. 752-4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale suivant la pĂ©riodicitĂ©, selon les rĂšgles et sous les garanties et les sanctions applicables au recouvrement des cotisations et des contributions de sĂ©curitĂ© sociale mentionnĂ©es Ă  l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, L'Agence centrale des organismes de sĂ©curitĂ© sociale reverse ensuite les montants recouvrĂ©s, au titre des sommes dues Ă  compter du 1er janvier 2015, Ă  la direction gĂ©nĂ©rale des finances publiques laquelle procĂšde ensuite aux versements mensuels dus aux bĂ©nĂ©ficiaires. Les rĂšgles applicables en cas de contentieux sont celles prĂ©vues au chapitre II du titre IV du livre Ier du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Chapitre 3 Droit complĂ©mentaire pour le financement des actions de promotion et de communication de l'artisanat CGI, art. 1601 A ; BOI-IF-AUT-20 au III ; Brochure pratique IDL 2016, p. 200 6325 Il est perçu un droit au profit du Fonds national de promotion et de communication de l'artisanat destinĂ© Ă  financer les actions de promotion et de communication au profit de l'artisanat. Il n'est dĂ», en principe, qu'un seul droit par entreprise individuelle ou sociĂ©tĂ©. Cependant, lorsqu'un artisan exerce dans le ressort de plusieurs chambres, il doit verser un droit Ă  chaque chambre. Ce droit est Ă©gal Ă  10 % du montant maximal du droit fixe revenant aux chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat ou aux chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion, tel qu'il est fixĂ© au tableau du a de l'article 1601 du CGI cf. n° 6324-1. Sur l'exonĂ©ration temporaire en faveur des chefs d'entreprises individuelles exerçant une activitĂ© artisanale, cf. n° 6323-1. Chapitre 4 Contribution complĂ©mentaire pour le financement des actions de formation professionnelle continue des artisans CGI, art. 1601 B ; Loi n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016, art. 41; Brochure pratique IDL 2016, p. 200 et 201 6326 Les redevables assujettis au droit fixe sont assujettis Ă  ce prĂ©lĂšvement. Il n'est dĂ» qu'une seule contribution par entreprise individuelle ou sociĂ©tĂ© situĂ©e dans le ressort d'une circonscription de chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat. Elle est Ă©gale Ă  0,17 % du montant annuel du plafond de la sĂ©curitĂ© sociale en vigueur au 1er janvier de l'annĂ©e d'imposition. Elle est plafonnĂ©e dans la limite du montant prĂ©vu au I de l'article 46 de la loi n° 2011-1977 du 28 dĂ©cembre 2011 de finances pour 2012. Les ressources provenant de cette contribution sont affectĂ©es au fonds d'assurance formation des chefs d'entreprise inscrits au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. Les dispositions de l'article 1601 B du CGI seront abrogĂ©es Ă  compter de 2018 et transposĂ©es Ă  l'article L. 6331-48 du code du travail suite au transfert du recouvrement de cette taxe Ă  l'Ursaaf loi n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016 relative au travail, Ă  la modernisation du dialogue social et Ă  la sĂ©curisation des parcours professionnels, art. 41. QQ3gh2.